… laquelle dénonçait une récupération politique à travers la liste européenne France-Europe-Vie :
"En vous écrivant, j'ai l'impression de m'adresser à deux enfants de ma commune. Alors, soyons généreux et partageons le souvenir et l'exemple de ces deux figures emblématiques.
J'ai lu ce matin ce que vous avait inspiré l'initiative originale de rassembler au delà des clivages habituels et stérilisants de notre monde politique, associatifs et auxquels même la société civile peut succomber.
Mais là, vous y allez fort. Je connaissais la parabole des ouvriers de la onzième heure. Mais là, c'est encore mieux. Voilà les ouvriers de la onzième heure, à qui je ne dénie rien de leurs prérogatives reconnaissances et rétributions, qui tentent pour le coup de spolier les ouvriers de la première heure.Chers amis, acceptez qu'il y ait eu contre vents et marées, au prix d'une marginalisation, d'une dédaigneuse commisération, d'une grossière et humiliante caricature, seule, sans soutien populaire pour galvaniser et encourager à tenir des personnes qui ont tenu bon sur les principes. Non seulement qui ont tenu bon sur les principes mais qui, avec sagesse et humilité, ont accepté, pour mieux servir encore ces principes, de s'effacer lors de la montée en puissance de la juste et légitime émotion populaire afin de ne pas lui faire endosser l'opprobre subie depuis tant d'années, alors qu'on leur doit d'avoir maintenu la flamme. Que vous l'ayez reprise, cette flamme, et massivement portée plus haut encore est une chose, mais acceptez vous comme des héritiers et des continuateurs et pas nécessairement comme exclusivement des précurseurs. Ce n'est, me semble t'il, que justice et vous reconnaître ainsi c'est aussi défendre et promouvoir les principes qui vous tiennent désormais tant à cœur. A partir de là, tout se discute et s'apprécie différemment.
A bientôt donc et dans de bonnes dispositions."