Mise en garde de Vigigender :
"En mars et avril, après l’Aveyron, c’est au tour de collèges et lycées du Lot et de Haute-Garonne de faire voir à leurs élèves, au sein des établissements, la pièce X,Y et moi, donnée par la Cie de l’An 01. La compagnie demande que le sujet réel de la pièce ne soit pas dévoilé à l’avance. La complicité des professeurs est exigée.
La mise à l’écart des parents est annoncée dans le dossier de presse, qui prévient ainsi qu’« Il est important de ne pas dévoiler au public l’intention du spectacle voulu pour garder l’effet de surprise. » (p. 3). Cette mise à l’écart est attestée par les témoignages des parents : Les parents qui ont souhaité s’informer sur le contenu de la pièce se sont vus éconduire par les chefs d’établissements sous prétexte de ne pas déflorer la pièce. L’absence d’information des parents sur le contenu de cette intervention extérieure au sein du collège est contraire aux obligations légales de l’école.
Un professeur de collège de l’Aveyron, où la pièce était la proposition théâtrale de l’année pour les 4e, témoigne : « Une « fiche pratique à l’intention du personnel » venant de la compagnie et relayée en interne aux professeurs demandait leur « complicité » et leur « plus grande discrétion quant aux véritables enjeux de l’intervention ». Le mot « spectacle » était proscrit, les élèves devaient « ignorer les intentions » et « croire à une conférence sérieuse » à la place de leurs heures de cours sur le sujet : « Participez à l’élaboration du futur projet de votre ville ». Un modèle de faux flyer sur la conférence était ensuite suggéré, avant l’exposé des intentions « non officielles » (« non officielles » pour les élèves, mais présentables à l’équipe pédagogique). En conséquence, si les professeurs voulaient informer les parents de la modification d’emploi du temps sur le carnet de correspondance des élèves, ils étaient censés parler de « conférence » et donner le faux sujet. La plupart ont sans doute fait le choix de l’omission plutôt que du mensonge. »
La pièce étant prévue dans le public comme dans le privé, des parents et des professeurs du privé ayant vu le spectacle, accompagnés d’une personne de VigiGender, sont allés rencontrer le Directeur diocésain de l’enseignement catholique du Lot et de l’Aveyron le 29 janvier, pour l’informer du contenu idéologique de la pièce, qui présente des dangers certains pour les jeunes, et lui demander qu’elle ne soit pas présentée dans les collèges privés du Lot comme programmé. Le DDEC avait déprogrammé la pièce dans l’Aveyron après réclamations de parents, avant de revenir sur cette décision, déclarant faire confiance à quelques personnes qu’il avait envoyées la voir. Préalablement à cette rencontre, les Juristes pour l’enfance avaient communiqué ce dossier très complet sur le sujet au DDEC. Malgré tout cela, il n’a pas décidé de suspendre la pièce dans les établissements privés du Lot.
Contenu du spectacle
Il ressort de l’analyse du dossier de presse et des témoignages de spectateurs (parents et professeurs) que les acteurs font ouvertement la promotion de la déconstruction des identités homme-femme. Après un discours pour semer le doute sur ces identités et insinuer qu’elles sont uniquement construites, l’acteur homme se transforme en femme à la fin du spectacle, en enfilant des talons hauts et en se mettant du rouge à lèvres. Puis, les acteurs finissent par s’étaler en effusions lyriques sur un monde idéal où la différence des sexes n’aurait aucune importance (selon une analogie avec la « Terre-Mère » entre autres « astres » asexués qui se tournent harmonieusement les uns autour des autres, pour donner la vie « puisque nous sommes tous faits de poussières d’étoile »), un monde idéal où chacun « comprendrait en soi le masculin et le féminin », et où « il y aurait plus d’amour entre les êtres ». Cette pièce est promue par des associations LGBT. Elle a été jouée au festival Pride 2017 à Toulouse.
Dans le dossier de presse de la pièce, on trouve ceci, montrant clairement que cette pièce promeut l’idéologie du genre, selon laquelle nous ne serions qu’une construction sociale, sans aucune influence du corps sexué :
– Le spectacle est décrit comme « une fausse expérience scandaleuse » ( p. 3)
– « Pourquoi ce spectacle : D’où viennent ces inégalités ? Elles perdurent depuis des siècles et sont d’origines religieuse ou socioculturelle, et quelle que soit la religion, le « seul » rôle de la femme est bien souvent la maternité qui se limite à la tenue du foyer et à l’éducation des enfants. La femme étant mieux adaptée à « l’intérieur » et l’homme à « l’extérieur ». Outre les religions, la sociabilisation des enfants peut également être à l’origine de ces clichés, preuve : les rayons ou les catalogues de jouets de décembre 2015, qui présentent encore les poupons, dînettes et les aspirateurs roses pour les filles, les bateaux pirates et les voitures pour les garçons. Comme si nous étions préparés dès notre plus jeune âge à la fonction qui nous sera attribuée plus tard » (p. 5)
– Le but est bel et bien de déconstruire les identités sexuées, sous prétexte de dénoncer les clichés liés aux rôles des hommes et des femmes : à la page 7 du dossier de presse on peut ainsi lire que « Les personnages de conférencier•e•s, représentant l’autorité et le savoir, vont de manière insidieuse abreuver le public, sous couvert de vérité scientifique, d’idées pré-conçues et nauséabondes sur les différences et les inégalités femmes-hommes. »
– Puis, « Arrivé•e•s au paroxysme de leur conférence, les personnages vont eux-mêmes se déconstruire, s’altérer et devenir des êtres hybrides portant les marques opposées aux figures masculine et féminine défendues dans leur discours : leurs attitudes, leurs costumes et les accessoires qui les affublent vont aller à l’encontre de leur propos de départ et ce sera là l’un des signaux décrédibilisant leur parole. »"
oxygène
On voit toute la clarté de l’enseignement catholique dans cette affaire, via la décision du directeur diocésain. La monstruosité ne souffre pas la lumière, donc il faut mettre en place le mensonge à l’attention des parents. C’est tellement beau, la culture…
estebe
débile ce film ; prions pour eux. Que l’Esprit Saint les éclaire.
Stephe
Quelle loge frequente le directeur diocésain? En tous cas il s’avère que protéger ses enfants dans l’enseignement sous contrat devient illusoire.
Tania
La déconstruction des identités sexuées vient d’un désordre. Dans la nature, elle n’existe pas. Si des vaches se montent les unes sur les autres dans un champ :
https://effondrements.files.wordpress.com/2013/05/vaches_en_chaleur.png
Cela est du à un déséquilibre causé par la suppression des mâles.
Il en est ainsi de l’être humain, qui est avant tout un mammifère. Durant les 12 premières années de sa vie, son cerveau limbique enregistre les émotions, affections… qui l’influenceront grandement à l’adolescence dans sa libido sexuelle. Tout désordre (manque d’altérité, divorce, problème relationnel avec les parents) a des conséquences.
Voilà le message qu’aurait du faire passer ces pseudo-pédagogues et non l’inverse. Des films l’expliquant , il y en a beaucoup. Pourquoi ne pas les utiliser à la place de cette manipulation psychologique grossière ?
Les établissements qui acceptent cette pièce sont évidemment tenus par des dirigeants qui n’ont rien compris à la sexualité. Les parents ne devraient-ils pas retirer leurs enfants de ces écoles ?
C.B.
“Les parents qui ont souhaité s’informer sur le contenu de la pièce se sont vus éconduire par les chefs d’établissements sous prétexte de ne pas déflorer la pièce.”
Si ces parents étaient un tant soit peu soucieux de la santé mentale de leurs enfants:
1) ils feraient savoir que leur enfants n’assisteront pas à cette représentation
2) ils chercheraient un autre lieu d’instruction pour leurs enfants
3) ils proposeraient une conférence sérieuse sur les données récentes en la matière, qui ne corroborent pas du tout les prétentions LGBT.
Isabelle
Tout à fait Tania. Les déviances sexuelles viennent d’un désordre. Il est très étonnant de constater que la societé d’aujourd’hui ait envie de les encourager auprès des jeunes. Elle veut un monde modelé non plus selon la nature mais selon leurs goûts viciés. C’est l’homme qui tient à apprendre à son gosse à boire ou à se droguer. Mais le comble dans cette histoire, tout cela se fait avec le vote des gens. Ils acceptent en grande majorité de suivre les institutions à l’origine de ce changement. On s’est moqué un moment des Afghans qui transformaient des petits de 9 ans en filles :
https://www.dailymotion.com/video/xr6tef
Mais certains directeurs d’école ne vont-ils pas eux aussi dans cette direction ?
LE ROY HENRI
Ils veulent “déconstruire les stéréotypes” et se servent justement de ces “stéréotypes” pour le faire…
Des fous.
Irishman
J’en viens à souhaiter véritablement un retour de flammes bien comme il faut, pour faire le ménage dans ces structures dites “cathos” qui se révèlent incapables de se montrer fermes face à nos adversaires, et qui se montrent incapables à préserver les enfants qu’on leur confie !
Nabulione
La lente dérive de l’enseignement privé “catholique”, s’accélère !
Les évêques, les familles doivent taper du poing sur la table et y mettre un terme définitif !
Letalle
Dégénéré-é-s
lève-toi
C’est ene façon ésotérique pour empester les âmes des jeunes;
Gare au jugement de Dieu, ce que vous avez fait aux petits c’est à moi que vous l’avez fait.
Et la meule de moulin au cou ????