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Culture de mort : Avortement / France : Politique en France

Yannick Moreau : Si nous gagnons en 2017 il faudra être capable de proposer des mesures concrètes pour la vie à naître

Yannick Moreau, député Les Républicains de Vendée (qui a évoqué hier les crimes de la Terreur) répond aux questions du Rouge & le Noir sur le délire d'entrave à l'avortement :

Unknown-69"Les socialistes ont engagé une procédure accélérée parce qu’ils savent bien que leur fin est proche ! Il ne reste plus que 3 mois avant la fin de la session parlementaire et 5 mois avant la fin d’un quinquennat funeste pour la France. Fragmentée à l’Assemblée nationale, la majorité se déchire à sa tête pour savoir qui du Président de la République ou du Premier ministre va les représenter. La gauche joue son « va-tout » avec des textes symboliques et clivant, ressuscitant les fantasmes pour mobiliser l’extrême-gauche à quelques semaines des primaires de la gauche. […]

Une enquête de l’IFOP de 2010 indique que 47 % des Français estiment que c’est « la situation matérielle » qui est principalement à l’origine des interruptions définitives de grossesses. C’est notamment pour cela que j’ai déposé un amendement pour réintroduire le détail des aides proposées aux femmes enceintes et aux jeunes mères, dans le livret officiel d’information remis aux femmes enceintes consultant en vue d’une interruption volontaire de grossesse. Une mesure à laquelle sont d’ailleurs favorables 84% des Français selon une étude IPSOS de septembre 2016. […]

Il est assez évident que les socialistes ont une vision très réduite de la liberté d’expression. Ils en font la démonstration régulièrement. Nous avons déposé, avec mes collègues de l’Entente parlementaire pour la Famille, un amendement pour ajouter « les sites incitatifs ». Car des pressions peuvent être exercées dans les deux sens. Rappelons cet exemple d’une femme fraîchement embauchée en Mayenne, qui a été licenciée il y a quelques semaines car elle avait annoncé sa grossesse à ses employeurs : « Ce qui m’a le plus choquée, témoigne-t-elle, c’est quand ils m’ont dit que si je perdais mon bébé, ou si je décidais d’interrompre ma grossesse, ils me garderaient ». La gauche qui parle de libre-choix devrait être plus cohérente.

Si la loi est adoptée, quels sont les recours dont un député tel que vous – membre d’un groupe d’opposition, peut disposer ? La droite serait-elle prête à abroger une telle loi, en regard des atteintes à la liberté d’expression et aux écueils anticonstitutionnels qu’elle comporte ?

Le président du groupe « Les Républicains » à l’Assemblée nationale, Christian JACOB, a indiqué l’opposition des députés de notre famille politique à ce texte liberticide. Il a par ailleurs indiqué qu’un recours au Conseil constitutionnel serait déposé par 60 députés si ce texte est adopté. Notre groupe avait déjà formé un recours sur la suppression de la notion de détresse en 2014. Si nous gagnons en 2017 il faudra être capable d’assumer nos oppositions et de proposer des mesures concrètes sur ce sujet sensible, comme le retour d’un délai minimal de réflexion. […]"

 

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