Mercredi, plusieurs sociétés, dont Disney, Epic Games, McDonald’s et Nestlé, ont suspendu leurs publicités sur YouTube après que le blogueur Matt Watson a révélé que des pédophiles ont formé des communautés autour de vidéos de jeunes enfants. Il explique comment
« l’algorithme de recommandation de YouTube facilite la possibilité pour les pédophiles d’entrer en contact entre eux, d’échanger des informations sur les enfants et de publier des liens vers de vrais contenus pédophiles dans les commentaires ».
Le terrain de jeu de ces pédophiles : des vidéos d’enfants, dont le contenu n’est pas pédopornographique. Mais dans les commentaires, les prédateurs s’expriment… Matt Watson souligne que l’algorithme de recommandation de YouTube propose automatiquement d’autres vidéos de ce type à toute personne en ayant regardé une. Il insiste également sur le fait que des publicités s’affichent à côté de certaines de ces vidéos, pour de grandes marques, comme Disney ou Nestlé.
Certains des annonceurs ont réagi en suspendant leurs publicités sur YouTube.
Ce n’est pas la première fois que YouTube est confronté à ce problème. En 2017, le Times et la BBC avaient publié le même jour deux enquêtes à ce sujet. Même cause, mêmes conséquences : d’importants annonceurs, comme Adidas, HP ou encore Cadbury, avaient temporairement cessé de publier sur YouTube.
DUPORT
Tant mieux que la justice s’abatte sur cette société dictatoriale spécialiste de la censure.
Qu’elle disparaisse !
chrisfree
Et dire que “you tube” avait jugé bon de fermer les comptes de TV Libertés… Voilà une des faces cachées du politiquement correct.
MEIERS
La question qui vient spontanément à l’esprit est: une fois que You Tube aura retiré les contenus controversés (pornographiques qui horripilent les féministes et les protecteurs de l’enfance) d’extrème-droite (selon l’opinion de l’extrème-gauche et du “politiquement correct”), d’extrème-gauche (selon l’opinion de l’extrème-droite), les vidéos des protecteurs de la vie (qui donnent de l’urticaire aux partisans de l’avortement), les vidéos identitaires que les partisans du “grand remplacement” considèrent comme un obstacle, restera-t-il suffisamment de vidéos en ligne pour financer un marché publicitaire?