De l'européiste Jean Quatremer :
"La parole politique est l’une des victimes de la crise de la zone euro : les gouvernements ayant dit tout et son contraire depuis deux ans, ils sont désormais totalement démonétisés aux yeux des marchés qui ne les croient absolument plus et à juste titre. Les agences de notation, les économistes de banque et même les rumeurs ont plus d’influence sur le cours des événements que les politiques. Le dernier épisode de cette inconséquence gouvernementale pourrait bien précipiter l’euro dans l’abîme."