Suite aux multiples inséminations artificielles, des milliers d’embryons humains sont actuellement congelés dans les couloirs des laboratoires. Le 13 septembre, en commission spéciale bioéthique, a été discuté un amendement proposé par M. Hetzel qui demandait pourquoi les 12 000 embryons humains proposés à l’accueil seraient détruits.
La réponse glaçante du ministre a de quoi surprendre : ces anciens embryons auront un régime différent de ceux qui seront créés à l’issu du vote de ce projet de loi bioéthique et leur gestion sera « anxiogène pour les équipes CECOS (Centre d’Etude et de Conservation des oeufs et du Sperme Humain) ».