13 organisations professionnelles et sociétés savantes, représentant 800 000 soignants de tous horizons, signent leur refus de participer à une «aide active à mourir», dans un appel que Le Figaro dévoile.
Le Conseil national professionnel (CNP) infirmier représente quelque 700 000 infirmières et infirmiers généralistes. Les professionnels du grand âge se sont associés à cet appel (CNP gériatrie, SFGG, MCoor). Les soignants de ces différentes spécialités partagent, avec le milieu des soins palliatifs adultes et enfants (Sfap et 2SPP), la même crainte de voir leur mission dénaturée.
Les signataires refusent «catégoriquement» la «démarche euthanasique». L’éventualité d’une clause de conscience pour les soignants ne les rassure en rien.
Les organisations signataires de l’appel:
- 2SPP : Société française de soins palliatifs pédiatriques
- Afsos : Association francophone des soins oncologiques de support
- Anfipa : Association nationale française des infirmier.e.s en pratique avancée
- Claromed : Association pour la clarification du rôle du médecin dans le contexte des fins de vie
- CNPG : Conseil national professionnel de gériatrie
- CNPI : Conseil national professionnel infirmier
- Fnehad : Fédération nationale des établissements d’hospitalisation à domicile
- Mcoor : Association nationale des médecins coordonnateurs en ehpad et du secteur médico-social
- Sfap : Société française d’accompagnement et de soins palliatifs
- SFC : Société française du cancer
- SFGG : Société française de gériatrie et gérontologie
- SNPI : Syndicat national des professionnels infirmiers
- Groupe de soins palliatifs d’Unicancer : Fédération des centres de lutte contre le cancer
cadoudal
où sont les évêques ?
que disent les conférences épiscopales ?
complètement muets;
comme d’ habitude.
Garde67
Je suis très heureux que tous ces personnels soignants s’associent dans le refus de la mort prématurée des personnes âgées ou malades.
Alors pourquoi en rester là ? Le refus de la mort donnée volontairement ne concerne-t-il pas, d’abord, l’enfant à naître ?
Encore un pas de plus mesdames et messieurs les médecins, infirmiers, sages-femmes, aides soignantes pour éradiquer l’avortement dans notre pays !
Extrait du Serment d’Hippocrate : “J’utiliserai le régime pour l’utilité des malades, suivant mon pouvoir et mon jugement ; mais si c’est pour leur perte ou pour une injustice à leur égard, je jure d’y faire obstacle. Je ne remettrai à personne une drogue mortelle si on me la demande, ni ne prendrai l’initiative d’une telle suggestion. De même, je ne remettrai pas non plus à une femme un pessaire abortif.”
N’ayez pas peur !
AmpuriasTempio
Le silence de l’Eglise est assourdissant. Les futurs bébés et les personnes âgées (on ne peut plus leur demander de services !) n’interessent pas le clergé en général. Je n’oublierai jamais que ma jeune belle-soeur, âgée de 55 ans, et atteinte d’un cancer dont elle est morte n’a jamais reçu pendant sa maladie la visite du prêtre de la paroisse, alors qu’elle demeurait à quelques pas de l’église où elle s’était beaucoup dépensée en particulier pour la décoration.