Devant la nonciature apostolique, ce samedi 16 octobre, nous étions de nombreux manifestants.
Le refus de dialogue se confirme : à Saint-Eugène, le dimanche 3 octobre, Mgr Thibaud Verny, évêque auxiliaire, avait filé à l’anglaise pour ne surtout pas rencontrer les fidèles de la paroisse qui voulaient lui parler des restrictions des célébrations traditionnelles à Paris, y compris dans leur paroisse du fait de l’interdiction faite aux prêtres « exclusivistes » de célébrer dans le diocèse. Et à Saint-Dominique, le dimanche 10 septembre, le dialogue entre Mgr Aupetit et les paroissiens de Notre-Dame-du-Travail s’est borné à la réitération de son diktat par l’archevêque, qui a utilisé la classique « défense Nuremberg » : il obéit au pape. Étrange « gardien de la tradition »…
Le curé de Saint-François-Xavier, Mgr Lefèvre-Pontalis, a été touché de l’émotion suscitée par la disparition de la messe des jeunes le mercredi. Mais le diocèse s’est contenté d’une sorte de « geste barrière » en rétablissant cette messe, non à Saint-François-Xavier, mais à Notre-Dame-du-Lys, pour s’en tenir à la règle diocésaine : limiter la « contagion » de la messe traditionnelle.
Mais le plus grave est qu’interviennent de scandaleuses interdictions de catéchismes traditionnels, au Havre, à Grenoble, à Tours. On est au-delà de l’application du texte du motu proprio du pape : il y a désormais un « esprit du motu proprio », comme il y a un « esprit du Concile ». C’est surtout l’aspect missionnaire de ces catéchismes qui est visé : ils regroupent non seulement des enfants de familles qui assistent à la messe traditionnelle, mais aussi des enfants de familles qui pratiquent selon le NOM et qui sont effrayés du néant de la catéchèse des paroisses. Ici encore, la consigne est de limiter la « contagion ».
- Dimanche à 18 h Rosaire devant Notre-Dame du Travail ,59 rue Vercingétorix, Paris 14eme
- Lundi/Mardi et jeudi Chapelet à 13 h devant l’Archevêché de Paris 10 rue du Cloitre Notre-Dame
- Mercredi à 17 h chapelet à Saint-Georges-de-la -Villette, 114 rue Simon Bolivar, Paris 19éme