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Histoire du christianisme

17 juillet 1794 : 16 Bienheureuses carmélites de Compiègne, martyres de la Révolution dite française

17 juillet 1794 :  16 Bienheureuses carmélites de Compiègne, martyres de la Révolution dite française

Sous la Révolution française, elles furent condamnées à mort parce qu’elles avait conservé fidèlement la vie religieuse et, avant de monter à l’échafaud, elles renouvelèrent leur profession de foi baptismale et leurs vœux religieux.

Guillotinées à Paris le 17 juillet 1794, elles furent béatifiées par le Pape saint Pie X le 27 mai 1906. Voici le nom de ces religieuses, suivi de leur nom à l’état-civil :

  • Mère Thérèse de St. Augustin : Madeleine-Claudine Lidoine
  • Sœur Saint Louis : Marie-Anne-Françoise Brideau
  • Sœur de Jésus Crucifié : Marie-Amie Piedcourt
  • Sœur Charlotte de la Résurrection : Anne-Marie-Madeleine-Françoise Thouret
  • Sœur Euphrasie de l’Immaculée Conception : Marie-Claude-Cyprienne Brard
  • Mère Henriette de Jésus : Marie-Françoise de Croissy
  • Sœur Thérèse du Cœur de Marie : Marie-Anne Hanisset
  • Sœur Thérèse de St. Ignace : Marie-Gabrielle Trézel
  • Sœur Julie-Louise de Jésus : Rose Chrétien de Neuville
  • Sœur Marie-Henriette de la Providence : Anne Pelras
  • Sœur Constance de Jésus : Marie-Geneviève Meunier
  • Sœur Marie du Saint-Esprit : Angélique Roussel
  • Sœur Ste Marthe : Marie Dufour
  • Sœur St. François-Xavier : Elisabeth-Julie Verolot
  • Sœur Catherine : Marie-Anne Soiron
  • Sœur Thérèse : Marie-Thérèse Soiron

En 1792, après la chute du roi et la fermeture des derniers couvents, les seize carmélites de Compiègne occupent des maisons en ville, à Paris. Puis le 27 juin 1794, elles sont arrêtées, et jugées le 12 juillet. Quand la charrette les emmène, vêtues de leurs robes et de leurs manteaux blancs et chantant des cantiques, «elles ont l’air d’aller à la noce» dit un témoin. On rapporte que la foule impressionnée par leur calme et leur dignité, les accueille en silence. Après le Veni Creator, elles renouvelèrent leurs vœux de religion. Puis la prieure, mère Thérèse de Saint Augustin, au pied de l’échafaud, bénit chacune des sœurs et leur donna à embrasser une minuscule statuette de terre cuite cachée au creux de sa main. La plus jeune, sœur Constance, est appelée la première ; elle gravit les marches entonnant tout à coup le psaume 117 Laudate Dominum, omnes gentes (Louez Dieu, tous les peuples), repris par ses sœurs. On le chante au Carmel depuis le XVIe siècle pour consacrer l’entrée dans la maison de Dieu au moment d’une nouvelle fondation.

La consécration par laquelle, vers Pâques 1792, la communauté s’est offerte «en holocauste pour que la paix soit rendue à l’Église et à l’État» vient d’être ratifiée par le Seigneur. Leurs corps sont jetés dans l’une des fosses communes creusées dans le terrain sablonneux d’un jardin dépendant de l’ancien couvent de Picpus. Trois étaient parisiennes de naissance. Les autres sont au calendrier de l’Église de Paris en raison du lieu de leur martyre.

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