Extraits :
[On remarque] le score historiquement bas de la gauche : 36,4 % plus faible qu’en 2002, pourtant année d’étiage électoral, où il s’élevait à 42,89 % […]
[L]a Seine-Saint-Denis [est], avec l’outre-mer, où la gauche progresse, l’un des rares départements où la gauche se maintient, […] passant de 45,97% (extrême gauche antilibérale comprise) en 2002 à 45,84% en 2007. A contrario, là où Le Pen, Mégret, Chirac, Madelin et Boutin avaient recueilli 40,47% des suffrages, il n’en reste plus que 37,23% cinq ans plus tard, en décalage, là aussi, avec l’évolution générale.
Il est difficile de ne pas voir dans cette évolution électorale à contre-courant la conséquence de la modification de la composition de l’électorat sous le poids notamment des nouveaux inscrits ; phénomène qui fut d’ailleurs observé lors des élections municipales belges de l’automne 2006.