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L’idéologie du genre

Daoudal Hebdo de cette semaine propose l’essentiel de la première partie de la conférence donnée à l’université d’été du Centre Charlier par Yves Daoudal. Il s’agit de la « généalogie » de l'idéologie du genre. Le reste de la conférence concernait les « applications » et reprenait essentiellement des articles publiés dans Daoudal Hebdo. Extrait :

"Le genre féminin et le genre masculin sont des constructions historiques, culturelles et sociales, et il faut les déconstruire, comme il faut déconstruire la société, la politique, la morale, l’éducation, la famille, etc. L’idéologie du genre rencontre ici les thèses de Michel Foucault sur la déconstruction, qui ont été reprises par les idéologues de l’homosexualité et du genre. (Cela a été remarquablement analysé par Thibaut Collin dans son livre Le mariage gay.)

Les individus ne doivent pas être considérés selon leur sexe biologique. Si on déconstruit les stéréotypes qui ont été fabriqués par les religions et les cultures, les individus sont indifférenciés, et c’est à eux de choisir leur « orientation sexuelle ». Alors que dans la nature humaine biologique il n’y a que deux genres: l’homme et la femme, dans la société il y a toute une gamme de genres : l’hétérosexuel mâle, l’hétérosexuel femelle, l’homosexuel, la lesbienne, le bi-sexuel mâle et le bi-sexuel femelle, le transgenre dans un sens et le transgenre dans l’autre, et aussi le neutre, ou l’indécis. On reconnaît là l’intitulé des lobbies homosexuels : LGTB, lesbiennes, gay, trans, bi. Qui sont des lobbies qui se battent en réalité contre la reconnaissance de la sexualité humaine naturelle, qu’ils appellent « hétérosexualité ». Et l’on voit désormais LGTBI. On ajoute le i du « genre » indécis… Mais il ne s’agit pas seulement des lobbies homosexuels. L’idéologie du genre a envahi le domaine des organisations internationales et la législation des Etats, elle a des applications dans tous les domaines."

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14 commentaires

  1. Les idéologues du genre ont omis les gens qui vivent sans sexualité et qui sont les plus nombreux.
    C’est d’ailleurs l’idéal chrétien, Notre-Seigneur et Notre-Dame, saint Joseph ont vécu sans sexualité. Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus dit qu’elle n’avait jamais éprouvé de tentation etc.

  2. Cher Denis Merlin,
    Même si l’idéologie du genre a évidemment pour but de justifier toutes les déviations sexuelles, elle n’est pas liée, en soi, à la sexualité.
    Il est ainsi évident que la Vierge Mère est du “genre” féminin. De même que, pour utiliser leur façon de parler, Jésus ou Joseph sont, par les stéréotypes qu’ils véhiculent, de “genre” masculin.
    Quant à “l’idéal” que serait le fait de vivre “sans sexualité”, je vous rappelle quand même que le mariage est un sacrement de la foi, et que les parents de sainte Thérèse (pour prendre ce seul exemple) n’ont pas vécu “sans sexualité”. Or ils viennent d’être béatifiés, ce qui est, que vous le vouliez ou non, une illustration de l’idéal chrétien.

  3. “C’est d’ailleurs l’idéal chrétien, Notre-Seigneur et Notre-Dame, saint Joseph ont vécu sans sexualité. Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus dit qu’elle n’avait jamais éprouvé de tentation etc.”
    L’idéal chrétien est la sainteté. Les parents de Sainte Thérèse de Lisieux ont été incité par le prêtre de leur paroisse à avoir une vie sexuelle…
    Le sexe n’empêche en rien la sainteté, qui est l’idéal chrétien, si il est vécu de manière saine dans un couple stable (donc marié).
    In Xto
    Yves

  4. Il faudrait rajouter, pour ces détraqués de la logique et du bon sens, la zoophilie, la pédophile, etc… Je m’étonne qu’ils n’aient pas encore intégré ces minorités dans leurs discours.

  5. Bien sûr, chers amis, la sexualité vécue dans le mariage n’est pas un obstacle à la sainteté. Et saint Thomas d’Aquin dit même que s’il n’y avait pas eu de péché originel le plaisir sexuel et donc la sexualité aurait procuré plus de plaisir (cf. Saint Thomas moraliste de Etienne Gilson Librairie Vrin 1974 p. 380) L’amour n’est pas un péché et le sexe non plus, il est même parfois un devoir (par exemple pour empêcher l’adultère).
    Non, bien sûr ; mais la sexualité n’apparaît qu’à un certain âge (n’en déplaise à la sinistre Dolto) et disparaît à un autre et les gens sans sexualité sont les plus nombreux (y compris dans la société laïque), c’est ce que j’ai voulu dire, puisque des adultes vivent sans sexualité.
    L’erreur fondamentale de l’idéologie du genre, c’est de définir l’homme par sa sexualité. Or l’homme au sens fondamental n’est même pas défini par son sexe, un “animal raisonnable” n’a pas de sexe déterminé. En revanche, l’individu a une identité sexuelle qui est MATERIELLE. Le sexe est la “summa divisio” de l’espèce humaine et c’est matériel le sexe(l’homme est minéral, végétal, animal et spirituel).
    C’est ce que j’ai voulu dire. Loin de moi l’idée de vilipender la sexualité qui a une dimension intellectuelle et surtout affective évidentes et qui est parfois facultative, parfois OBLIGATOIRE.
    Mais j’ai voulu surtout défendre les gens sans sexualité, même à l’âge adulte, même laïcs, selon les sondages sociologiques, contre l’idéologie du genre qui les condamne implicitement ou plutôt, pire, qui les déclare inexistants.

  6. à Denis Merlin
    “En revanche, l’individu a une identité sexuelle qui est MATERIELLE”
    Ce que le gender met aussi en évidence, et qui est un réel problème, c’est qu’il existe effectivement, matériellement, des cas de sexe indéterminé ou problématiques : XXY et autres aberrations.
    Mais on ne raisonne pas sur des cas particuliers.

  7. Ces histoires de “genres” sont des aberrations, n’existent que les sexes masculin et féminin.Cependant, l’Eglise reconnait l’existence des homosexuels, par exemple.Elle condamne l’homosexualité en elle-même mais pas les homosexuels en particulier, lesquel(le)s sont “travaillés” depuis l’enfance par des “pulsions” et “fantasmes” auxquels la sainteté chrétienne les appelle à résister.S’ils ne peuvent, à cause de ces “pulsions”, fonder une famille, ils doivent donc s’abstenir évidemment de fonder un “couple homosexuel”, ce qui les emmurerait dans cette conception qu’ils ne sont pa ou mâle ou femelle et donc destinés à exercer une sexualité de procréation dans le mariage.Qu’à ce moment là ils vivent le célibat dignement, hors du péché : tel est le sens de notre religion.Quant à la science, elle ne trouve rien de féminin chez les hommes homosexuels, rien de masculin chez les femmes homosexuelles : leur comportement est acquis, psychologique et le processus admis par ces personnes, avec différents conflits, dès l’adolescence dans la plupart des cas.Il nous faut bien reconnaitre, pour ce qui est de la pédophilie, que de tels sentiments, réalisés ou imaginés, ne procèdent pas autrement que pour les homosexuels qui subliment l’amitié éprouvée pour un être de même sexe, l’appelant “amour”, de la même façon que peut le faire un pédophile.Ayant compris ces choses, les chrétiens que nous sommes doivent être prudents et sages, sachant que seul Dieu juge les âmes.
    P.S : Ne pas confondre :
    a) les homosexuels des deux sexes ou les soit disant “transexuels” avec certaines anomalies rares physiologiques.
    b) Les sentiments et comportements pédophiles avec ceux des “détraqués” ou déments (on disait autrefois “tarés”) qui assassinent des enfants ou font preuve d’inhumanité, de façon générale, envers les mineurs, ce étant démontré d’ailleurs que même des mineurs d’âge commettent parfois de tels crimes.
    c) Savoir (pour discuter de ces choses) distinguer les législations des différentes époques ou pays – plus ou moins sévères- et le fait qu’en général c’est un fait de civilsation général de refuser les comportements néfastes aux sociétés.

  8. On notera la présence du terme “construction” dans la définition de ce qu’ils nomment le “genre”.
    J’aimerais bien voir leurs planches.

  9. Il est amusant de voir que même dans les commentaires de cet excellent blog on parle de sexualité au sens biologique stricto sensu – ce qui est le cheval de Troie de la théorie du gender… Or la psychanalyse parle d’une sexualité bien plus vaste et plus large : la sexualité humaine. On peut discuter de leur définition bien sûr, mais elle a le mérite d’ouvrir un espace sur l’humanité de la sexualité humaine. Tautologie qui n’est pas inutile par les temps qui courent.
    Je rebondissais sur les propos au sujet de Dolto, il y a bien des choses dans ses écrits qui vont dans un sens sain. Et bien des gens sont sensibles à ses écrits.
    Cette théorie du gender est si énorme et si monstrueuse qu’il faut jeter dans la bataille toutes les forces qui permettront de préserver la notion d’Humanité.
    L’enjeu aujourd’hui est que l’Homme ne soit réduit à des fonctions biologiques, les manipulations génétiques, l’avortement, l’euthanasie, ne sont que des symptômes d’un cancer qui éclot à peine.
    Je ne vais pas développer trop longuement, je voulais simplement vous inviter à cette réflexion. De très nombreux scientifiques des sciences humaines dénoncent cela, mais leur voix n’a que très peu d’écho. Idem pour les médecins qui voient l’abîme à travers de plus en plus de patients…
    Nous luttons tout simplement contre une vague de déshumanisation. La finalité ne peut qu’être monstrueuse. Bien des visions laïques de l’Homme sont incomplètes, mais nous avons je crois un combat commun.

  10. et moi je revendique le droit d’être… une femme.

  11. nous avions les idéologues marxistes et leurs potes nazifiants, les troskos, les stals, les maos , c’est presque passé de mode malgré de preux “résistants”.
    Il y a eu les babas, les tordus, les cloutés, les branchus,les virtuels, que sais-je,les nihilistes, puis hier, les pastèques sur le retour,et voilà les idéologues d’un drôle de genre : mais qu’a-t-on fait au bon Dieu !

  12. A Mr Janva qui fait
    Le I de LGBTI se refere à Intersexué, et non indecis

  13. L’homme n’est ni ange ni bête, mais à trop vouloir faire l’ange il fait la bête…

  14. Bonjour,
    Je suis transgenre depuis mon plus jeune âge (moins de 12 ans). […]
    [@ Martine :
    ” Dieu créa l’homme à son image … homme et femme, il les créa ” (Gn 1, 27) ; ” Croissez et multipliez-vous ” (Gn 1, 28) ; ” le jour où Dieu créa l’homme, à la ressemblance de Dieu il le fit, homme et femme il les créa : il les bénit et les appela du nom d’homme le jour où ils furent créés ” (Gn 5, 1-2).
    La sexualité affecte tous les aspects de la personne humaine, dans l’unité de son corps et de son âme. Elle concerne particulièrement l’affectivité, la capacité d’aimer et de procréer, et, d’une manière plus générale, l’aptitude à nouer des liens de communion avec autrui.
    Il revient à chacun, homme et femme, de reconnaître et d’accepter son identité sexuelle. La différence et la complémentarité physiques, morales et spirituelles sont orientées vers les biens du mariage et l’épanouissement de la vie familiale. L’harmonie du couple et de la société dépend en partie de la manière dont sont vécus entre les sexes la complémentarité, le besoin et l’appui mutuels.
    ” En créant l’être humain homme et femme, Dieu donne la dignité personnelle d’une manière égale à l’homme et à la femme ” (FC 22 ; cf. GS 49, § 2). ” L’homme est une personne et cela dans la même mesure pour l’homme et pour la femme, car tous les deux sont créés à l’image et à la ressemblance d’un Dieu personnel ” (MD 6).
    Chacun des deux sexes est, avec une égale dignité, quoique de façon différente, image de la puissance et de la tendresse de Dieu. L’union de l’homme et la femme dans le mariage est une manière d’imiter dans la chair la générosité et la fécondité du Créateur : ” L’homme quitte son père et sa mère afin de s’attacher à sa femme ; tous deux ne forment qu’une seule chair ” (Gn 2, 24). De cette union procèdent toutes les générations humaines (cf. Gn 4, 1-2 ; 25-26 ; 5, 1).
    […]
    L’homosexualité désigne les relations entre des hommes ou des femmes qui éprouvent une attirance sexuelle, exclusive ou prédominante, envers des personnes du même sexe. Elle revêt des formes très variables à travers les siècles et les cultures. Sa genèse psychique reste largement inexpliquée. S’appuyant sur la Sainte Écriture, qui les présente comme des dépravations graves (cf. Gn 19, 1-29 ; Rm 1, 24-27 ; 1 Co 6, 10 ; 1 Tm 1, 10), la Tradition a toujours déclaré que ” les actes d’homosexualité sont intrinsèquement désordonnés ” (CDF, décl. ” Persona humana ” 8). Ils sont contraires à la loi naturelle. Ils ferment l’acte sexuel au don de la vie. Ils ne procèdent pas d’une complémentarité affective et sexuelle véritable. Ils ne sauraient recevoir d’approbation en aucun cas.
    Un nombre non négligeable d’hommes et de femmes présente des tendances homosexuelles foncières. Cette propension, objectivement désordonnée, constitue pour la plupart d’entre eux une épreuve. Ils doivent être accueillis avec respect, compassion et délicatesse. On évitera à leur égard toute marque de discrimination injuste. Ces personnes sont appelées à réaliser la volonté de Dieu dans leur vie, et si elles sont chrétiennes, à unir au sacrifice de la croix du Seigneur les difficultés qu’elles peuvent rencontrer du fait de leur condition.
    Les personnes homosexuelles sont appelées à la chasteté. Par les vertus de maîtrise, éducatrices de la liberté intérieure, quelquefois par le soutien d’une amitié désintéressée, par la prière et la grâce sacramentelle, elles peuvent et doivent se rapprocher, graduellement et résolument, de la perfection chrétienne.
    http://www.vatican.va/archive/FRA0013/__P80.HTM
    MJ]

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