2012 : pas de primaire à l’UMP

Par Michel Janva le 14 décembre 2010 2 commentaires / 37 vues

François Fillon a estimé que l'UMP disposait déjà d'"un responsable", Nicolas Sarkozy. De même le nouveau patron de l'UMP, Jean-François Copé, a déclaré fin novembre qu'il ne croyait "pas du tout à l'intérêt" d'en organiser, estimant que la droite avait son "candidat naturel" en la personne de Nicolas Sarkozy. Tant pis pour les militants : s'ils aiment la démocratie, il leur faudra trouver un autre parti.

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2 commentaires

LB 15 décembre 2010, 8 h 21 min

C’est bien connu la démocratie c’est bon pour les autres. Le grand guignol, que le peuple français est patient.

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Corso 15 décembre 2010, 16 h 48 min

Primaires : possible.
Sectaires : certainement.
Ceci me donne l’occasion de réfuter la pétition de principe avancée par la fille de Jean-Marie le Pen concernant la distribution des rôles au sein du Front National et plus généralement des partis.
Le premier point concerne la candidature à la présidence de la République qui n’est pas celle d’un représentant de parti mais d’une personne libre qui peu être soutenue mais pas toujours par un ou plusieurs partis.
La liaison de la présidence du parti d’avec celle de la République ne tient donc pas.
Ensuite, il est incorrect de dire que la candidature des chefs de partis serait incontournable pour gagner : la démarche de François Fillon le prouve puisque Nicolas Sarkozy n’est pas chef de parti.
La candidature de Royale, issue d’une primaire renforce l’évidence; d’autres exemples existent.
Je ne vais pas nier que le chef de parti peut être aussi candidat…. mais ce n’est pas une obligation.
En réalité cette pensée est vieille puisqu’elle date de la IIIème République pour la présidence du Conseil mais ne correspond plus du tout à la bonne gouvernance nécessaire de nos jours pour mener à la victoire.
Comment élargir à l’extérieur si l’on n’est pas en mesure de le faire avec les siens ?
En réalité soit le parti a le vent en poupe et son chef s’impose, ou bien il ne sera pas capable d’élargir et alors c’est le meilleur candidat ( ou celui chargé de cette mission) qui se portera à la candidature nationale.
On ne gagne jamais par la division et l’exclusive.

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