De Mylène Troszczynski, Député européen du groupe ENL :
"Mathieu Bock-Côté remarque que 2016 a été marquée par « la banalisation et la multiplication des attentats islamistes ». Les massacres de Bruxelles, d’Orlando, de Nice ou de Berlin l’attestent. Le risque de terrorisme islamiste est encore bien présent. En France, la police « surveille » 11.000 radicalisés.
En 2017, notre gouvernement continuera à être la risée de la planète. Ainsi, The Telegraph s’amuse : « Environ 1.000 voitures incendiées en France pour le Nouvel An, mais le gouvernement insiste, “cela s’est particulièrement bien passé”. » Le criminologue Xavier Raufer considère que « M. Cazeneuve et son successeur Bruno Le Roux ne font que mentir et tricher ».
Thierry de Montbrial note que le parcours d’Amri, le tueur de Berlin, est « consternant » et révèle la nullité des gouvernements européens. Cet islamiste tunisien avait d’abord incendié une école en Sicile, où il était arrivé en 2011. Il passa quatre ans en prison, ne fut pas expulsé. Puis il fut repéré par les Allemands pour sa radicalisation et fit l’objet d’une surveillance légère. Après son attentat, recherché par toutes les polices, il put traverser quatre frontières !
« Le véritable défi qui est posé non seulement à l’Europe, mais à l’Occident, est celui de l’islamisme », conclut M. de Montbrial. Avec les défis sécuritaire (3,7 millions de crimes et délits enregistrés en France en 2016), économique (baisse historique des recettes des hôtels), social (un Français sur cinq en situation de précarité énergétique) et éducatif (effondrement du niveau en sciences et en maths dans les séries S et au CM1).
Une faillite de la Deutsche Bank ou du système bancaire italien, envisageable en 2017, entraînerait tout le continent européen.
En 2016, le motif d’espoir fut le réveil des peuples : Brexit, élection de conservateurs en Pologne, bons scores des populistes autrichiens, démission de Renzi et, surtout, l’élection de Donald Trump. Les Américains ont tourné le dos à leurs élites mondialistes stipendiées. C’est l’espoir de mettre fin au libre-échange intégral, aux délocalisations, aux migrations de masse, aux tensions russo-américaines, à la progression de l’islamisme et aux mensonges du politiquement correct.
Les Européens ont davantage de raisons d’être en colère que les Anglo-Saxons. Notamment le chômage et l’immigration de masse de populations qui viennent gonfler nos dépenses d’assistanat dans des États ruinés. Serge Dassault a rappelé à propos de notre dette : « En vérité, nous sommes assis sur une bombe à retardement, et le compte à rebours touche à sa fin. »
En 2017, les populistes devraient progresser en Italie, en Allemagne, aux Pays-Bas et en France. C’est notre espérance. « Quand une élite est incompétente, il faut la virer » (Charles Gave)."