Dimanche vers 6h45, dans le wagon d’une rame de métro de la ligne 9 à Paris, une jeune fille a été violentée et son agresseur a pris la fuite avec son téléphone portable.
Trois légionnaires en permission et légèrement ivres, âgés de 21 à 24 ans, ont assisté à la scène et ont pris en chasse l’agresseur. Le voleur ne s’est pas laissé faire et une rixe a éclaté. L’agresseur a eu une dent cassée.
Les trois militaires et le voleur, sans papiers d’identité ni d’adresse, ont été interpellés et placés en garde à vue.
Des magistrats du parquet voulaient classer l’affaire, tandis que d’autres voulaient poursuivre les légionnaires. Une substitut du procureur a pris la décision de les poursuivre. Les trois militaires ont été présentés au parquet et doivent être jugés, ce qui les a poussé à déclarer :
« Si c’est pour se retrouver en garde à vue, la prochaine fois, on n’interviendra pas pour défendre une victime. »
Nous aimerions avoir le nom de cette substitut qui déshonore la justice.