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Culture de mort : Avortement

“4 mois, 3 semaines, 2 jours” : charge de l’Osservatore Romano

L’hebdomadaire du Vatican condamne sans appel le film primé par le festival de Cannes, qui montre les "macabres rituels de la folie humaine" :

"Le film, sordide et verbeux, est construit pour exhiber à l’écran, au terme de presque deux heures de monotonie, un foetus, ou plutôt un enfant de presque cinq mois, exposé sur le sol d’une salle de bains. […] A présent que le recours excessif aux scènes de sexe a épuisé le potentiel d’attraction (du public), un nouveau coup bas est infligé à la dignité du spectateur, avec ce film récompensé par la Palme d’Or : un signal dramatique d’un retour à la barbarie, individuel comme collectif, de nos consciences. […] on parle avec désinvolture de foetus comme s’il s’agissait de choses, d’objets, et non pas d’êtres humains, appelés à la vie puis martyrisés, trucidés et jetés à la poubelle".

MJ

Addendum 17h30 Jeanne Smits, comme Daoudal, estime que cette réaction est "à côté de la plaque" :

"Je vois que la polémique s’installe autour de "4 mois, 3 semaines, 2 jours" et c’est bien normal, vu le sujet. […] Voir à ce propos ce qu’en a dit Mungiu lui-même […]. Je ne pense pas que l’on puisse accuser Mungiu d’avoir fait du voyeurisme blasé.

Presque tout le cinéma marche sur le mensonge selon lequel un amour ne saurait exister ni se concrétiser sans un passage à l’acte en dehors de tout engagement, que l’on montre la scène ou non. Il n’est jamais question des conséquences, voire des tragédies que cette attitude engendre.

Pour une fois, un film, sans le dire mais en forçant à le penser, interroge chaque spectateur sur la dimension morale d’un acte intolérable, en montrant ce que le lobby pro-mort prend tant de peine à cacher : l’image des tout-petits d’homme que l’on tue par convencance et par inconscience. Pour une fois, un film montre ce que peut engendrer le matérialisme athée.

En cela, comme le craint Daoudal sur son blog, il est en effet teinté de désespérance. N’y a-t-il vraiment pas de solution ni de pardon ? Et cela, c’est un défi qui nous est lancé.

J’ai précisé dans un avertissement à la suite de ma critique favorable du film qu’il ne peut en aucun cas être considéré comme un divertissement, et qu’il devrait être réservé à un public averti. Seulement, dans la réalité, il sera vu par un public jeune, éventuellement scolaire et même dans le cadre de l’Education nationale. Cela crée pour nous un devoir d’information et de réaction en l’occurrence facilité par le contenu même du film, qui ne prend en aucun cas parti pour une légalisation du crime. Il s’agit de désamorcer la propagande mensongère qui l’entoure déjà."

Jeanne Smits s’exprimera sur ce sujet demain (mercredi) dans l’émission de Serge de Beketch animée par Daniel Hamiche sur Radio Courtoisie, vers 19h30 ou 20h.

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