Christine Tasin, présidente de Résistance républicaine, est interrogée par Caroline Parmentier dans Présent. Extrait :
"Ce samedi 6 février, dans quatorze pays européens, vont se tenir les Journées européennes, contre l’invasion migratoire et l’islamisation de nos pays. D’où vient cette initiative et qu’espérez-vous de cette mobilisation ?
Il s’agit d’une initiative de Tommy Robinson et de Pegida Allemagne qui, pendant le dernier trimestre 2015, ont demandé à des responsables de mouvements anti-islam des pays européens s’ils voulaient s’associer à une journée européenne « Sauvons notre pays, sauvons notre culture, sauvons notre futur ». Pierre Cassen et moi avons été sollicités pour organiser cela en France. A notre tour nous avons sollicité les associations françaises susceptibles de proposer dans plusieurs régions un rassemblement ou une manifestation. L’idée était de proposer un choix pluriel aux Français, et géographique et de sensibilité politique, afin qu’il n’y ait pas d’exclusions à cause d’étiquettes ou de divergences politiques et que tous puissent dire non, clairement, à l’islamisation et à l’invasion de nos pays, parce que, comme l’a dit Tommy Robinson : « L’islam ne dort jamais pour ce qui est des possibilités de terreur. »
Il y aura simultanément le 6 février des manifestations à Montpellier, à Bordeaux, à Calais, dont une est déjà interdite comme à Saint-Brieuc… Le préfet des Côtes d’Armor représentant le gouvernement, Pierre Lambert, a d’ailleurs exposé ses motivations militantes pour l’interdire : « L’Europe n’est pas menacée par une islamisation rampante. Je ne suis pas en phase avec ces thèses racistes, provocatrices et xénophobes. » Que va-t-il se passer ?
Nous ne pouvons pas accepter une interdiction fondée sur une motivation personnelle, politique ou idéologique du préfet, chargé de traiter également tous les citoyens, qu’ils soient de son bord ou pas. Notre avocat a pris langue avec les services préfectoraux afin d’éclaircir cela, mais on ne voit pas pourquoi ni comment on pourrait nous interdire de manifester quand en Bretagne, comme dans le reste de la France, il y a manifestation sur manifestation, y compris celle de gens défendant des illégaux, donc des délinquants, accompagnés de ces délinquants eux-mêmes…
Les patriotes français se doivent donc, quoi qu’il arrive, d’être présents à Saint-Brieuc, Bordeaux, Montpellier et Calais, samedi et dimanche à Rungis, pour dire leur volonté sans faille de sauver leur pays.
A Paris, c’est vous, présidente de Résistance républicaine et Pierre Cassen, fondateur de Riposte laïque, qui coordonnez le mouvement, avec un meeting le lendemain, le dimanche 7 février, à l’espace Jean Monnet à Rungis (47 rue des Solets) où vous attendez le plus grand nombre de participants. Qui prendra la parole ?
Oui, nous avons choisi de réunir les manifestants potentiels dans une salle privée, ne voulant pas les exposer, comme ce fut le cas deux fois l’année dernière, à une interdiction préfectorale de dernière minute pour une manifestation de rue. Nous aurons à la tribune des hommes politiques, un général en retraite, des militants associatifs, des intellectuels, des hommes et des femmes de terrain, par exemple Karim Ouchikh, président du Siel et conseiller régional Ile-de-France, le général Martinez, Renaud Camus, mais aussi un « Calaisien en colère » et Ghislaine Dumesnil, ex-machiniste de la RATP ayant dû quitter son entreprise à cause de son islamisation… […]"