Veronica Noseda, porte-parole du Planning familial, déclare dans Le Figaro :
"Aujourd'hui, en revanche, on voit des franges minoritaires anti-choix qui reprennent du poil de la bête, comme la fondation Jérôme Lejeune. Nous savons que des pétitions circulent pour que le Planning cesse d'intervenir dans les écoles. Certains groupes radicaux anti-IVG viennent déranger notre action dans les centres. Les anti-choix s'organisent et sont bien financés."
Mais il n'y a pas que Le Figaro qui assure la propagande du Planning, il y a aussi le magazine pour 14-18 ans Phosphore (du groupe Bayard). Le numéro de mars 2016 veut présenter le féminisme, mais version pro-avortement, pro-théorie du genre, etc. D'après l'article, les actions des Femen sont "non-violentes" (leurs insultes et agressions sont passées sous silence) et la légalisation de l'avortement est dans les grandes dates du féminisme. Extraits :
"Résister
Les Femen apprennent à se laisser tomber et à lutter pour que leurs actions durent le plus possible.
Leurs interventions sont non-violentes, mais elles se préparent à être interpellées de façon musclée."
Une Femen témoigne :
"En réalisant des actions seins nus, on se réapproprie notre corps parce qu'il est érotisé en permanence. On oblige les gens à regarder la situation que nous dénonçons que ce soit pour soutenir la jeune Femen Amina en Tunisie arrêtée en 2013 ou quand on se pointe au défilé du FN parce qu'on pense que ce parti va à l'encontre de la démocratie : il veut fermer les frontières, revenir sur la loi sur l'avortement, rétablir la peine de mort… Pour nous, le féminisme appelle d'autres luttes humanistes."
Dans un encadré intitulé "5 dates du féminisme" on trouve avec le droit de vote :
"29 novembre 1974 : l'avortement légalisé
Simone Veil, ministre de la Santé, fait voter la loi qui légalise l'avortement.
Mais pendant plusieurs années, de nombreux médecins invoqueront la clause de conscience pour refuser de pratiquer l'Interruption Volontaire de Grossesse (IVG).
Il faudra attendre une autre loi, en 1982, pour qu'elle soit remboursée par la Sécurité sociale.
De la même façon, si la contraception a été autorisée avec la loi Neuwirth en 1967, ce n'est qu'en 1974 qu'elle sera délivrée gratuitement, anonymement, sans autorisation parentale pour les mineures et remboursée par la Sécu."
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