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France : Société / Valeurs chrétiennes : Famille

16h34 : Les mères de famille sont moins bien rémunérées que les femmes sans enfant

L'appel d'un collectif féministe demandant aux femmes de s'arrêter de travailler à compter de 16h34 et 7 secondes est une désinformation grossière qui ne tient pas compte de la réalité et des vraies différences salariales en France :

"Le mouvement féministe "Les Glorieuses" a fait son calcul : à partir de lundi en fin d'après-midi, les Françaises travailleront bénévolement. Pour effectuer son calcul, "Les Glorieuses" se basent sur l'écart de salaire entre les hommes et les femmes calculé par Eurostat selon des données de 2010. Résultat : les Françaises gagneraient 15,1% de moins en moyenne que les hommes. Suivant ce chiffre, ce lundi 7 novembre à 16h34, les hommes auront donc déjà gagné en moyenne ce que les femmes gagnent en une année."

Pourquoi est-ce une désinformation grossière ? Le Salon beige avait relayé une information peu médiatisée (et pour cause) en mai dernier qui expliquait que la vraie discrimination n'est pas basée sur le sexe du travailleur (homme/femme) mais sur la différences entre les mères de famille d'un côté et les hommes et femmes sans enfants de l'autre :

Et si l’inégalité salariale hommes-femmes était instrumentalisée par les féministes ? Une étude plus fine révèle en effet une autre inégalité mais entre les femmes elles-mêmes. Les femmes sans enfant sont mieux rémunérées que les mères de famille. Et là, silence total des féministes car les femmes sans enfant sont en réalité proches de l'égalité salariale avec les hommes. La discrimination porte donc sur la maternité et non le sexe :  

"Selon une étude de Glassdoor Economic Research publiée ce jeudi, les femmes avec enfant sont bien moins rémunérées que celles qui n'en ont pas. Et ce «coût de la maternité» est particulièrement fort en France par rapport à ses voisins européens (…) Selon la compilation des données de l’OCDE et d’Eurostat, l'Hexagone n'arrive que 9e sur les 16 pays européens pris en compte par l'étude, derrière l'Espagne, la Belgique, la Grèce ou encore l'Estonie où l'écart de salaire entre les femmes avec ou sans enfant est plus faible ! (…)

En France, à poste égal, les femmes sans enfant gagnent 0,4% de moins que les hommes. Un taux proche de l'égalité. En revanche, celles qui ont eu au moins un enfant

Cette mobilisation est donc simpliste car elle ne prend pas en compte non plus d'autres données complexes qui influencent aussi le montant des salaires en dehors de toute différence liée au sexe . Cet article en anglais, portant sur les Etats-Unis, en donne quelques exemples. Voici quelques extraits traduits  : 

"Le travail dans certaines professions et secteurs économiques (BTP, usine) ont une pénibilité et une dangerosité plus importantes : 92% des accidents du travail entraînant la mort aux USA concernent des hommes. Pour rendre ces postes attractifs, le montant des salaires doit inclure une compensation (…)

Lorsque l'on tient compte de plusieurs caractéristiques perceptibles, on se rend compte que les femmes ayant les mêmes qualifications et exerçant le même métier qu'un homme sont payées presque de la même manière (…)

Les études sur les différences liées au sexe approfondissent rarement la rémunération dans son ensemble. Comme les femmes (et en particulier les mères de famille) ont tendance à accorder plus de valeur à certains avantages que les hommes (comme des congés payés ou une meilleure couverture santé), cela pourrait augmenter artificiellement les écarts de salaire. Elles accepteraient d'être moins payées en échange de ces avantages (…)

Une comparaison fine montre que les femmes gagnent presque autant (et même autant) que les hommes pour le même travail. Les différences de salaire reflètent des choix individuels différents faits par les hommes et par les femmes.

Cela explique pourquoi les différences liées au sexe ont diminué si rapidement pour les nouvelles générations. En 1979, 62,5% des femmes travaillant à temps plein gagnaient autant que les hommes. En 2013, le pourcentage était presque de 82%. L'écart a diminué de moitié. Depuis les années 70, les femmes ont accédé à un meilleur niveau d'étude et se sont mises à occuper des métiers mieux payés dans l'industrie et d'autres secteurs économiques. Par exemple, dans la génération précédente, très peu de femmes devenaient médecins ou avocates. Aujourd'hui, beaucoup de femmes travaillent dans ces métiers où les salaires sont plus élevés et gagnent donc plus. Par conséquence, l'ensemble des écarts lié au sexe a diminué de manière significative (…)."

Bien entendu, il est difficile de trouver ce genre d'étude objective et approfondie en France où il est tellement plus confortable de crier à la discrimination en permanence. La vraie réforme juste et utile à destination des femmes serait d'instaurer un revenu maternel afin d'aider celles qui font le choix héroïque de se consacrer à leurs enfants et de permettre ainsi à celle qui se limitent à contrecœur à n'avoir qu'un enfant unique d'en avoir davantage.  

Merci à HV

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17 commentaires

  1. Hélas, ce point de vue de bon sens est très peu relayé. Même par des gens dont cela devrait être la mission : les autoproclamés conservateurs, l’Église…
    Il existe une unanimité malsaine sur ce mythe de l’inégalité salariale, qui va jusqu’au FN.
    Même quand le salon beige en parle, on critique le sujet seulement du bout des lèvres, en expliquant que la vraie discrimination serait ‘contre les mères’. C’est évidemment en partie vraie.
    Mais le vrai sujet, c’est la guerre menée contre les hommes. Nous représentons 97% des pertes militaires. 92% des morts au travail. Nous avons 10% d’espérance de vie de moins. Nous sommes à l’équilibre fiscal sur notre vie -nous n’avons pas plus coûté que rapporté à l’État- alors qu’en moyenne les femmes sont à 150 000$ de déficit par tête… et je parle en dollars, parce que ces statistiques ne sont établies qu’en Amérique. Et nous sommes prêts à accepter tout ça, nous l’avons accepté des siècles parce que c’est normal vu nos rôles respectifs, et que cela vient en dédommagement de la maternité. Mais aujourd’hui, on exige des hommes le beurre et l’argent du beurre.
    Il est vrai que les mères de famille sont détroussées à cause du mouvement féministe. Mais ce n’est finalement que justice, puisqu’il se trouve une majorité de femmes -y compris chez les mères- pour réclamer ‘l’égalité sociale’. Elles n’imaginent quand même pas que les hommes vont accepter de leur octroyer les mêmes droits sans les charger des ‘joies’ qui vont avec (travailler de nuit, mourir à la guerre, diminuer drastiquement les congés…).
    La clé de tous ces problèmes est entre les mains des femmes. Elles ont le pouvoir scolaire, judiciaire et sanitaire de par leur majorité absolue dans ces secteurs. Et elles ont le pouvoir de gardienne de la sexualité et de la fécondité. Tout peut changer dès demain.
    Que la majorité des femmes acceptent leur rôle biologique. Les mères cesseront d’être persécutées. Mais c’est certain, elles gagneront bien moins et diviseront leurs sorties par deux…
    Visiblement, elles ont choisi, et elles préfèrent le féminisme.

  2. Très bon exposé et qui correspond à la réalité de terrain de celles qui sont justement sur le terrain et pas sur celui prioritairement de l’idéologie.

  3. Je vous remercie d avoir rétabli une vérité. L inégalité sur les salaires n est pas lié au genre.
    C est comme dire que les astronotes sont mieux payés que les assistantes maternelles. On ne peut comparer que dans la mesure où il y a les mêmes critères.
    Une secrétaire qui travaille 5h par jour, car elle doit chercher ses enfants à l école pour s en occuper, peut elle prétendre au même salaire qu’ un secrétaire qui travaillera 8h par jour, car il ne va pas chercher ses enfants à l école.
    Tout cela est fait pour monter les hommes contre les femmes, justifier le féminisme qui de toute façon est contre la femme, et encore une fois justifier la théorie du genre, et Oui, si on enseigne aux enfants qu’ ils ne sont ni garçon ni fille, il n y aura plus d inégalité salariale.
    La seule chose vrai dans leur démarche, c est que pour une grand majorité des salariés et employeurs de petites et moyennes entreprises non affiliés à la fm, à partir d aujourd’hui travaille pour le gouvernement qui nous exploite.
    Ad maiorem Dei gloriam.
    Suivons le Chemin, la Vérité et la Vie.

  4. Je signale à toutes fins utiles qu’un certain Chirac, candidat aux élections avait dans son programme le salaire de la mère au foyer, c’était sans doute pour attraper les voix de gogos comme moi. On sait ce qu’il en est advenu: que dalle, de toute façon quoi attendre de ce bouffon?Et pourtant ce serait la solution à bien des problèmes: chomage, délinquance , etc avec liberté de choix. La liberté encore une idée farfelue qui n’existe qu’en Utopie mais certainement pas en ripoublique socialiste française et européenne

  5. Le personnel des crèches (presqu’exclusivement féminin) gagne son salaire et par conséquent une retraite en s’occupant de 5 enfants bien portants en moyenne à raison de 10 heures par jour au maximum, 5 jours par semaine soit 50 heures (calcul simplifié).
    Une mère de famille qui s’occupe de 5 enfants le reste du temps soit 118 heures ne gagne rien et n’a pas de retraite.
    Le meilleur argument contre l’avortement c’est d’accorder des points de retraite aux femmes qui engendrent et élèvent leurs enfants. Il serait souhaitable de trouver un parti qui mettent cet objectif à son programme !
    Roland

  6. Tout à fait d’accord avec vous et JeanLouis Nevers.
    Pénibilité des travaux, travaux les plus dangereux et les accidentogènes, etc…, principales victimes des guerres, même si les guerres modernes s’en prennent hélas de plus en plus aux populations civiles, femmes enfants et vieillards.
    Les féministes qui râlent sur les soi-disantes inégalités sont les premières à demander un homme et sa force physique quand elles en ont besoin.
    Ajoutons que les technologies modernes qui ont réduit grandement la pénibilité de certains travaux, et les ont donc permis aux femmes (sans la direction assistée par exemple, il y aurait très peu de chauffeurs en commun féminins !) ont toutes été inventés par des hommes … On pourrait au moins leur dire merci.

  7. Les féministes ne sont que les marionnettes d’un lobby US, relayé a ses débuts par le journal LIFE, ce même journal qui a incité les femmes à fumer comme les hommes. Comment un honnête homme peut-il croire en de telles calembredaines ?

  8. On peut ajouter que la retraite “minime” de la mère de famille nombreuse est intégralement déduite de la réversion des veuves. Sont de ce fait annulés tous leurs droits acquis personnels. Heureusement, le prévoyance de Royal et Hollande, non mariés, leur permet de conserver chacun leurs droits. Il serait utile de savoir si la naissance des enfants communs a donné lieu, en plus des allocations familiales au versement de l’allocation de parent isolé ! Comme sans doute la naissance de Mazarine du temps du “bigame” !
    C’est pourquoi la dette de l’Etat français ne peut que croître.

  9. J’adhère pleinement aux thèses sur le rôle maternel des femmes maintes fois développé sur le salon beige, et en l’occurrence, dans cet article et ses commentaires. Concrètement, que faire lorsque l’on est une femme en âge de féconder, désireuse de fonder un foyer catholique, mais jusqu’à présent célibataire?
    [Travailler n’est pas interdit… Beaucoup de rencontres ont lieu dans le cadre du travail mais pas seulement. Ce n’est pas du tout le sens de ce post.
    PC]

  10. J’adhère pleinement aux thèses sur le rôle maternel des femmes maintes fois développé sur le salon beige, et en l’occurrence, dans cet article et ses commentaires. Concrètement, que faire lorsque l’on est une femme en âge de féconder, désireuse de fonder un foyer catholique, mais jusqu’à présent célibataire?

  11. Comme si les femmes qui travaillent ne se consacraient pas elles aussi à leurs enfants !
    Elles n’ont simplement pas le choix.Attention à ces petites phrases toutes simples en apparence mais qui en réalité peuvent faire très mal.Tous vos lecteurs ne sont pas des bourgeois Versaillais !
    [Halte aux caricatures ! Rien à voir avec Versailles où je n’ai jamais habité.
    Le problème est plus grave que cette simplification.
    C’est justement pour que les femmes qui n’ont aujourd’hui pas le choix que de cumuler travail et famille (mais rarement famille nombreuse) qu’il faut mettre en place un dispositif de revenu parental pour les Françaises uniquement.
    En effet, les chiffres parlent d’eux-mêmes : nous sommes en France à 1,9 enfant par femme, chiffre gonflé par la population étrangère. Le vrai chiffre est donc plus bas et n’assure pas le renouvellement des générations ce qui est dramatique.
    Il y a donc deux impératifs :
    – éviter de voir disparaître notre civilisation sauf à accepter que la France ne s’africanise ou se tiers-mondise…
    – permettre aux femmes de s’occuper de leurs enfants pour leur bien et leur équilibre. On ne peut pas se plaindre des problèmes liés à l’éducation (divorces, absence d’autorité, jeunes qui trainent, drogue, libéralisation sexuelle…) et continuer à vouloir que tout le monde travaille par principe.
    PC]

  12. ” La vraie réforme juste et utile à destination des femmes serait d’instaurer un salaire maternel afin d’aider celles qui font le choix héroïque de se consacrer à leurs enfants ”
    ________________________
    Attention toutefois à l’utilisation du mot “salaire”.
    Qui dit “salaire”, dit relation “salarié/employeur”. Il semblerait pour le moins dangereux que L’État devienne l’employeur des mères au foyer.
    Mais on comprend bien l’idée…

  13. Vos études sont bien gentilles…. la réalité d’une majorité de femmes, avec ou sans enfants (dont je suis) : salaire moindre à l’embauche, promotions plus difficiles, augmentations plus rares.
    C’est encore plus vrai pour les cadres.
    Je peux citer une vingtaine d’entreprises dans lesquelles c’est systématique, par expérience personnelle ou de mes proches.
    Les recruteurs le savent bien, certains d’ailleurs recrutent des femmes PARCE QUE elles sont moins cher… et celles-ci sont contentes d’être embauchées figurez vous.
    Cela est bien sûr tout à fait compatible avec une inégalité supplémentaire à l’égard des femmes ayant des enfants, notamment de jeunes enfants.
    Seule la fonction publique (et ce qui y s’assimile) échappe à cela ; et peut être certaines grandes entreprises qui ont standardisé leurs grilles de salaire.
    Par ailleurs, une majeure partie des entreprises publie annuellement des statistiques sur ces questions, qui mettent en évidence un décalage global (seule la DRH a accès au détail en général).
    Un ultime commentaire : dans le paradigme qui est le votre, qu’une femme soit moins rémunérée que son mari lui permet d’arrêter de travailler plus facilement pour s’occuper des enfants, sans trop remettre en cause l’équilibre financier du foyer, me trompé-je ? super cette inégalité ;-))
    Et enfin : dans les milieux tradis, on prépare largement les femmes à cette situation : cf les écoles de dominicaines qui se refusent à faire des sections scientifiques, sous des prétextes divers.
    [Si ce que vous avancez était vrai ou sans explication rationnelle c’est à dire justifié, cela ferait longtemps que les tribunaux auraient condamné aux prud’hommes les entreprises coupables de discrimination.
    La situation est plus complexe : avez-vous lu des études sur la productivité comparée des hommes et des femmes, sur la pénibilité des emplois majoritairement masculins, sur les interruptions volontaires de carrière ?
    Et à ce jeu là, il y a d’autres inégalités : l’espérance de vie des femmes est plus élevée de 7 ans que les hommes. Or la cotisation pour la retraite est la même. les femmes profitent donc plus de leur retraite que les hommes…
    Il ne faut pas en permanence aborder les différences ou inégalités comme des injustices.
    PC]

  14. Roland : le fait de percevoir des allocations familiales pour ses enfants donne des points retraite à une mère de famille.
    Je trouve l’idée d’un “salaire” maternel le prototype de la fausse bonne idée, le fait que Chirac y ait pensé le confirme d’ailleurs. L’Etat ne doit pas payer pour cette mission, en aucune façon : compensation ou revenu; car cela salira la gratuité nécessaire à l’éducation des enfants, sans mêmeévoquer le retour sur investissement. Il n’y a qu’à voir le détournement de l’esprit des allocations familiales, soumises à des contraintes de l’Etat (vaccinations obligatoires, revenus du foyer…) pour ne pas anticiper à quel point un salaire aurait un effet pervers sur les mères.
    Ce sont les pères qu’il faut aider, par une revalorisation ou des aides spéciales. Cela aurait beaucoup plus de sens et de justice, cela responsabiliserait davantage les pères : la première affirmation du féminisme a été de dire que les enfants sont à la mère, en dégageant le père.
    Quant aux mamans seules, elles sont déjà bien soutenues via les allocations, s’il faut en faire plus, ça peut se faire par ce biais.
    Mais en aucun cas il ne faut comparer la mission de mère à un métier, ni considérer une perte salariale comme un vide à combler.

  15. Merci au SB pour ces précisions, je n en savais rien….

  16. ah parce que vous croyez que les différences de salaire peuvent passer devant les prudhommes ?????
    je ne sais dans quelles entreprises vous avez travaillé (si du moins c’est le cas)… mais bienvenue IRL : vous vous apercevez, en discutant avec les collègues, que leur salaire est plus élevé s’ils sont des hommes, et que bizarrement, c’est systématique…
    si vous allez demander les raisons, on vous parlera de performance, mérite et tout ce que vous pouvez imaginer. La réalité est bien souvent un écart à l’embauche, qui n’est jamais rattrapé, et parfois accentué.
    Petit exemple : ma collègue de 30 ans annonce qu’elle attend un deuxième ; ah lui répond le DAF, ce n’est pas grave, j’avais planifié ta grossesse dans mon business plan… (tout en délicatesse, autre facette de ce mépris masculin pour les femmes qui travaillent)… elle n’a par la suite jamais eu l’augmentation que d’autres avaient eue ; et d’ailleurs elle est partie.
    j’ai vu plusieurs cas de prudhommes, jamais pour ces questions, même si c’était avéré.
    Les femmes subissent ces inégalités mais ne réagissent pas toujours, il faut bien dire.
    L’inégalité entre hommes et femmes est en grande partie due au fait de la maternité : en raison d’absences, moindre implication, etc. potentielles, des salaires moindres sont appliqués.
    Je n’ai jamais employé je crois le mot injustice : c’est une autre question.
    remarque : ces inégalités non justifiées – et notamment pour les femmes qui travaillent alors qu’elles n’ont pas ou plus d’enfant, donc sans le “risques” maternité – incitent des femmes par ailleurs plutôt pacifiques à se tourner vers un féminisme actif, qui n’est pas forcément le plus pertinent.

  17. Il faut bien comprendre que le but de ce propos n’est pas de stigmatiser les femmes qui travaillent, mais de montrer que la réelle différence entre les salaires est liée à la maternité. Il y a de toutes façons derrière tout ça une certaine logique, on ne peut pas être à la fois à la maison en train de s’occuper de son/ses enfant(s), et de faire progresser sa carrière en entreprise.
    Il est bien évident qu’une femme célibataire a beaucoup plus de mérite à travailler (ou à faire du bénévolat, d’ailleurs) qu’à rester à se tourner les pouces.
    Concernant les mères de famille, le problème n’est pas de savoir si celles qui travaillent sont plus ou moins héroïques que les autres, mais de placer les mères dans la condition d’avoir réellement le choix. Dans la France actuelle, il existe beaucoup plus d’aides pour aider les femmes qui veulent travailler que pour celles qui voudraient s’occuper de leur(s) enfant(s). Un complément d’allocation permettrait à certaines mères de privilégier leurs enfants plutôt que d’aller travailler par devoir, pour gagner quelques centaines d’euros une fois les dépenses de nounou et de trajet déduites.

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