La loi liberticide du député Avia ayant été censurée par le Conseil constitutionnel, le gouvernement cherche d’autres moyens pour restreindre la liberté d’expression. Le Premier ministre Jean Castex a déjà prévenu, laissant entendre qu’il mettrait plus d’énergie à lutter contre contre la liberté d’expression que contre la violence des banlieues. Au passage, en affirmant que “les réseaux sociaux c’est le régime de Vichy, il ne se rend pas compte qu’il se place dans la peau d’un Gauleiter chargé de réprimer les résistants qui agissent sous pseudonymes…
Ainsi, le Conseil national du numérique (encore un organisme soviétoïde), composé d’une trentaine de membres nommés par arrêté du Premier ministre sur proposition du ministre chargé du numérique, préconise de limiter les forfaits internet.
La feuille de route sur l’environnement et le numérique, publiée la semaine dernière, comporte deux piliers : un numérique sobre ; un numérique au service de la transition écologique et solidaire. Parmi les mesures proposées dans le premier pilier, une a particulièrement retenu l’attention de nombreux lecteurs :
« encourager les forfaits à consommation limitée, y compris sur le fixe, […] (sachant qu’une fois le seuil dépassé, il s’agit de passer à des débits moindres) ».
Si le Conseil national du numérique rappelle que l’objectif de la mesure n’est nullement de remettre en question les forfaits internet fixes illimités et leurs tarifications, il précise vouloir :
inciter le marché à proposer des offres plus vertueuses, avec la mise en avant de forfaits « verts », en plus de ceux existant aujourd’hui, et adaptés à ceux qui peuvent et souhaitent consommer peu, sont soucieux de leur empreinte environnementale ou encore souhaitent maîtriser leurs usages. Cette mesure s’inscrit dans un panel d’autres mesures de responsabilisation de tous les acteurs du numérique.
Topaze
Comment vont faire les bobos accros d’internet qui ne veulent plus de supports physiques ? Il est vraiment temps que l’Uerss explose.
Comment l’état va faire, lui qui a encouragé et imposé le passage au tout numérique (avec tout les emplois détruits à la clef), il prend vraiment les gens pour des abrutis…
F. JACQUEL
N’a-t-on pas entendu un ministre recommander à un confrère la fréquentation d’un site porno de 1ère importance, pendant les heures creuses pour un meilleur débit, pour combattre les affres du confinement? Et cette conversation s’est tenue pendant un Conseil des ministres.
Je pense que l’annonce de J’en-Casse-tête vise en réalité des opérations de filtrage et de censure des accès aux sites de la “fachosphère” dont l’objectif est de conserver, contre vents et marées, une autre information. Un peu comme Radio-Londres face à Radio-Paris…
Meltoisan
C’est pourtant simple : Pour « inciter le marché à proposer des offres plus vertueuses, …, avec des forfaits … adaptés à ceux qui …, sont soucieux de leur empreinte environnementale … », il suffit que la personne soit morte.
Plus de vie, plus « d’empreinte » !
Collapsus
Comme toujours, voilà la pastille empoisonnée dissimulée et noyée dans une avalanche sémantique faite de verbiage technocratique et diarrhéique plein de vide et totalement inutile. Cela fait partie de leurs fantasmes d’apprentis dictateurs et n’ira pas très loin.
Ils sont combien dans ce Conseil national du numérique, véritable bidule Théodule, machine à pondre des rapports fonds-de-tiroir et faire des gueuletons entre potes dans les meilleurs restaurants ? À combien émargent-ils et quels sont leurs frais de route ? Voilà les bonnes questions à se poser.
Michel
Non seulement “Castrex” veut nous bâillonner en laissant entendre qu’«il mettrait plus d’énergie à lutter contre la liberté d’expression que contre la violence des banlieues », mais aussi que contre le chômage : un idéologue républicain de plus dont il n’y a rien à attendre de bon pour résoudre les problèmes concrets qui intéressent les Français …
C.B.
Je suis sans doute très naïve (et assez peu informée des aspects techniques d’internet), mais si, ayant consommé son internet haut-débit pour diverses connexions agréables, il ne reste plus que du bas débit pour remplir les formulaires administratifs en ligne, on restera connecté plus longtemps aux services administratifs en question. Donc, à un instant t il y aura un plus grand nombre d’usagers connectés … ce qui risque de faire “sauter” le serveur? Auraient-ils la naïveté de penser qu’on va d’abord régler en haut débit les pensums administratif et se contenter du bas débit pour les usages culturels? Ou bien ont-ils configuré leurs serveurs pour que le haut débit y soit toujours assuré? (et alors, si c’est techniquement faisable, la plupart des services s’arrangeront pour avoir aussi ce haut débit?