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Pays : Russie

A l’échelle mondiale, la guerre en Ukraine se révèle une défaite stratégique pour la Russie

A l’échelle mondiale, la guerre en Ukraine se révèle une défaite stratégique pour la Russie

Jean-Baptiste Noé, rédacteur en chef de la revue Conflits, estime que le bilan de la guerre en Ukraine est globalement négatif pour la Russie :

En Ukraine, l’armée russe avance. Mais à l’échelle mondiale, cette guerre se révèle une défaite stratégique pour la Russie : soumission à la Chine, économie qui patine, rupture avec l’Europe. Avec près de trois ans de guerre, le bilan est globalement négatif pour Moscou.

La guerre en Ukraine révèle les limites stratégiques de la Russie. Malgré des gains territoriaux, le coût humain et financier est immense, et les résultats sont modestes après trois ans de conflit. L’Ukraine, soutenue par ses alliés, s’affirme comme une nation indépendante, marquée par un fort esprit de résistance. Les sanctions économiques n’ont pas atteint leurs objectifs initiaux, mais elles affaiblissent l’économie russe. Diplomatiquement, la Russie est isolée de l’Europe, renforçant sa dépendance envers la Chine, ce qui pourrait compromettre son influence géopolitique future.

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8 commentaires

  1. C’est quoi ce journal “conflits”, il prend ses désirs pour des réalités ou quoi. Oui c’est vrai l’Ukraine avec ses milliers de soldats tués , ces milliers de soldats qui désertent, ses infrastructures qui chaque jour sont anéanties, ses 50% de terres cultivables qui n’appartiennent plus aux ukrainiens mais à Black Roc, ses hommes de 40 ou 45 ans qui sont obligés de partir au front pour remplacer les morts, etc etc etc s’affirme comme une nation indépendante, ah bon c’est pour cela qu’il y a X bases de la CIA sur son sol, qu’il y a un certain nombre de labos de virus organisés par les américains qu’on y fait le commerce des enfants du ventre des femmes et qu’il n’y jamais eu autant de corruption, c’est vrai comme indépendance on a vu mieux. Ce monsieur doit regarder avec des vitres fumées pour regarder le soleil et ferait mieux de se pencher sur son propre pays qui est en déliquescence avancée et comme dirait Philippe De Villiers son pronostic vital est engagé (je parle de la France bien sûr) et quand le guignol de l’élysée partira dans deux ans le pays sera sera dans un état de coma avancé. Et la Russie dont l’économie est florissante nous revendra le gaz et le pétrole dont nous avons besoin parce que la paix sera revenue

    • Vous n’avez visiblement pas écouté l’analyse : l’auteur ne compare pas la Russie à l’Ukraine. Il regarde la situation de la Russie à l’échelle mondiale et c’est à ce titre qu’il estime qu’elle a perdu du terrain.

  2. Même à l’échelle mondiale l’analyse de l’auteur n’est pas convaincante. Qu’est ce qui lui permet de dire que la Chine méprise la Russie et lorgne à terme sur Vladivostok ? Il semble se figer intellectuellement dans un atlantisme béat. Ses considérations sociologiques sur l’état actuel de la Russie sont pauvres. Ils sont plutôt sur la voie de l’amélioration alors que nous nous enfonçons. Les courbes de la morale publique se croisent. Les gains territoriaux russes depuis l’annexion de la Crimée sont loin d’être négligeables. La jonction Crimée-Donbass est essentielle. Certes cela se fait au prix de dizaines de milliers de morts et de destructions, mais à qui la faute ? Y a t-il des géopoliticiens totalement indépendants ? Qui vivra verra.

  3. On peut être perplexe devant l’analyse présentée. Il faut cependant garder en tête la situation de l’Allemagne emmanchée dans le pacte ‘Ribbentrop’ à la veille de l’opération ‘Barbarossa’: ce que l’Histoire a mis en lumière est bien la volonté stalinienne de se servir de son “allié” en vue de raffler toute l’Europe en écrasant les armées affaiblies des deux camps (V. Suvorov, “Le Brise-glace”). L’analyse de l’ancien officier transfuge du GRU est convaincante, avec la position “d’attaque” des armées soviétiques à la frontière de son allié.
    De même V.Poutine ne semble pas exactement naïf dans ses relations avec un allié puissant, mais déclinant – démographie – qui applique avec virtuosité les leçons de Sun Tsu. La faiblesse relative envers l’Occident vient du déséquilibre des forces, qui ne lui permet pas d’entretenir plusieurs fronts ouverts (Syrie, Arménie en sus de l’Ukraine).
    A ce titre la chute brutale de la Syrie n’est pas une bonne nouvelle: vous avez sans doute comme moi été interloqués de voir acclamés comme acteurs de paix ceux qui la veille étaient officiellement terroristes responsables d’un nombre invraisemblable de victimes et d’exactions de toutes sortes. Attendons-nous à voir bientôt des Etats de l’UE “libérés” de la même manière…

  4. La réalité observée ne confirme pas cette analyse.

  5. Article de propagande sans lien avec la réalité. Les sanctions ont affaibli la Russie? Mais elles ruinent l’Europe. `A qui profite le crime? Merci les USA…

  6. Un niveau de lecture supplémentaire:
    L’outil militaire n’est qu’une extension du conflit économique, quand les moyens pacifiques sont épuisés. Les européens ont une guerre de retard sur ce niveau de lecture, si ce n’est 3 siècles.
    Avec ce regard, le coup porté à l’extra-territorialité du dollar est immense, et c’est, de très loin, le plus important. Cela ne veut pas dire que le dollar va s’effondrer, mais que le temps de l’interventionnisme à tire-larigot et de la soumission des états vassaux à coups d’amendes (BNP, 9 milliards) et de barbouseries (DSK qui rejette l’amende, braguetté) sans retour de flamme, ainsi que du pillage généralisé des vassaux de la pax americana, est fini. Il n’y a bien qu’en Europe que 60% des bénéfices de nos entreprises non listées remontent encore *sans impôts* alimenter les grasses retraites des fonds de pension américains via le… Delaware (Joe, senateur).
    La Chine a pris ses mesures, l’Inde laisse les sociétés étrangères partir après s’être embourbées dans les méandres de sa culture, l’Indonésie récupère les déçus qui rêvent encore, ils ne se feront pas piller.
    Le braquage est fini, Trump ne s’y est pas mépris. Et maintenant il va falloir trimer pour mériter son dollar. Seuls les européens marchent encore dans leur sommeil, croyant au père noël et à l’argent magique pendant qu’on leur fait les poches trouées pour financer la croisière de loncle Sam. Mais combien de temps encore?

  7. Intéressante analyse et explications par Xavier Moreau dans Stratpol 218 du 27 décembre.
    https://odysee.com/@STRATPOL:d/2182comp:b
    A partir de 22′ environ

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