En tant qu’ONG agréée par le Conseil économique et social de l’ONU, la Fondation Jérôme Lejeune a été invitée à sponsoriser un évènement aux Nations Unies (Genève), en collaboration avec les missions permanentes de l’Arabie Saoudite, de la Suède, de la Grèce, de Singapour, de la Chine, mais aussi le Haut-Commissariat aux droits de l’Homme et l’OMS. « Advancing Human Rights for People with Disabilities – Faire progresser les droits de l’Homme pour les personnes handicapées », tel était le thème de l’évènement auquel la Fondation a participé jeudi 28 septembre dernier au Palais des Nations à Genève.
Lors de cet événement, Guillemette Despaigne, juriste de la Fondation Jérôme Lejeune, a pris la parole pour aborder la question du droit à la santé des personnes en situation de handicap intellectuel. Dans son allocution, Mme Despaigne a mis en lumière la formation précoce de stéréotypes négatifs liés à la trisomie 21, entraînant des attitudes de discrimination chromosomique qui entravent les droits et les opportunités des personnes atteintes de déficience intellectuelle, en particulier de la trisomie 21, dans des domaines tels que l’éducation, les soins de santé et l’emploi. Elle a également souligné l’importance de garantir l’accès à des soins de santé adéquats pour les personnes en situation de handicap intellectuel, tout en mettant en avant le travail accompli par la Fondation et l’Institut Jérôme Lejeune, qui s’emploient à promouvoir ce droit à la santé et à l’inclusion. Mme Despaigne a formulé des recommandations visant à améliorer les droits de l’homme pour les personnes en situation de handicap, notamment en renforçant l’accès aux soins de santé, en lançant des campagnes de sensibilisation, en améliorant les ressources éducatives et en créant davantage d’opportunités d’emploi.