Une femme de 24 ans a assigné la SNCF en justice, affirmant avoir perdu son emploi fin juillet à Lyon à cause des retards répétés de son train. Son avocat déclare :
"Il y avait un CDI à l'issue d'une période d'essai d'un mois renouvelable une fois, qui a été rompue à cause des retards liés aux perturbations récurrentes sur la ligne reliant Lyon à Ambérieu (Ain), où habite ma cliente. S'il n'y avait pas eu ces retards, elle aurait gardé son travail".
Il a assigné la SNCF pour "défaillance contractuelle" et "non-respect de l'obligation de ponctualité" devant le tribunal de grande instance de Paris. "Pas moins de six retards" de trains, allant de 10 minutes à 1 heure 15, ont pénalisé la jeune femme pendant sa période d'essai. L'employeur lui a écrit :
"La persistance de ces retards y compris pendant la période de renouvellement de votre période d'essai me contraint donc à prendre cette décision".
Sylvie
Avec la SNCF, tout est possible, y compris perdre son emploi… Merci la SNCF pour les retards accumulés et la montée inexorable du chômage…
J’espère que cette secrétaire maintenant sans emploi va réclamer des dommages et intérêts et que son action fera jurisprudence désormais.
Cette dame va peut-être prendre la voiture pour retrouver du travail et non à Lyon mais dans son secteur…
Léon
Bien maladroit cet employeur qui donne un motif d’ordre disciplinaire pour rompre une période d’essai…
Ludovic
Je ne veux pas défendre la SNCF, mais franchement si la dame a à soufrir d’un retard de 10 minutes, c’est qu’elle aurait du prendre le train d’avant !
Artémise
Sans vouloir la défendre non plus (la SNCF), vivre à Ambérieu et travailler à Lyon, c’est un peu comme vivre dans l’Yonne (ou la Seine Maritime, etc) et travailler à Paris. Dans l’absolu c’est chouette, en pratique c’est ingérable.
Aujourd’hui, vous voyez même des patrons qui refusent d’employer des gens dont le domicile n’est pas à une heure maximum du lien de travail en transports en commun.
Il faut parfois garder un minimum de rationalité.
ludo
En période de crise donner des leçons à ceux qui vont chercher le travail là où il est, c’est gonflé.
Peut-être aurait-il fallu que cette personne s’inscrivît au chômage ?
Quant à la SNCF, je l’ai pratiquée intensément cette année et ce n’est que par des acrobaties horaires très difficiles à gérer que j’ai pu être à l’heure.
Les conseilleurs ne sont pas les payeurs.