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L'Eglise : Le Vatican

A propos de la réforme de l’Ordre de Malte

A propos de la réforme de l’Ordre de Malte

Le 26 août dernier, nous publiions un article se faisant l’écho d’une forte contestation au sein de l’Ordre de Malte sur la réforme spirituelle demandée par le Saint-Père. Cette contestation ressortait en particulier des deux courriers adressés au Pape François par 13 Présidents d’associations nationales dont le Président de l’association française. Nous nous interrogions sur le fait de savoir si ces treize signatures relevaient d’une décision collective de chaque association ou d’une décision solitaire de chacun des seuls Présidents.

Notre questionnement était visiblement pertinent dans la mesure où, au moins pour l’Association française, le conseil d’administration aurait remis en cause l’initiative de son Président. Par décision collective, celui-ci serait en effet sommé  d’adresser au Saint-Père une lettre rectificative dans laquelle il préciserait que sa signature ne relevait que de sa seule initiative et qu’à l’inverse le conseil d’administration le charge d’adresser une nouvelle lettre dans laquelle il exprimerait sans ambiguïté la fidélité de l’Association française au Saint-Père et à son délégué spécial, le Cardinal Tomasi, en vue de mener à bien la réforme spirituelle demandée.
Gardons-nous donc pour l’instant de tout commentaire superflu ou prématuré.

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2 commentaires

  1. Mouais… Si le président de la structure française pense bien ce qu’il a signé, je ne vois pour lui pas d’autre solution que la démission !

  2. Ce qui me semble essentiel, important, c’est que L’ordre souverain militaire hospitalier de Saint-Jean de Jérusalem, de Rhodes et de Malte, reste un odre souverain, c’est à dire qu’il garde son statut d’État souverain, même sans territoire.
    Cela ouvre bien des possibilités.
    Exemple :
    Pour traiter un soucis de réfugiés, on peut concéder un petit territoire, la surface d’un camps, ou un cargo aménagé en navire-hopital battant pavillon de l’ordre. Cela libère le pays de devoir assumer certains responsabilités telles que le droit dus sol.
    Concrètement, si la france était gouverné par un homme bienveillant, sage et vertueux comme le prince de Bourbon (oui, je sais, je rêve, mais ce n’est pas interdit), elle pourrait concéder un tel territoire ou un navire mouillé devant Mayotte.
    Les femmes africaines ou comoriennes qui viennent enceinte pour acoucher en territoire français pourraient être conduites sur le navire hôpital de l’ordre de Malte, où il n’y a pas de droit du sol.

    Autre exemple :
    Un navire de l’odre de Malte ne serait pas représentant d’un État en conflit avec l’une ou l’autre partie dans une situation où il faut venir au secours de populations prises entre les bélligérents d’un conflit.

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