L’Élysée a annoncé ce mercredi que l’artiste Claire Tabouret a été choisie pour la réalisation de vitraux contemporains dans la cathédrale Notre-Dame de Paris. Huit candidats étaient en lice. Le tableau illustrant cet article est une de ses oeuvres.
Souhaités par le président Emmanuel Macron et l’archevêque de Paris, Mgr Laurent Ulrich, ces nouveaux vitraux doivent remplacer à l’horizon 2026 six des sept baies du bas-côté sud de Notre-Dame (côté Seine) de l’architecte Eugène Viollet-le-Duc.
Communiqué conjoint – Cathédrale Notre-Dame de Paris :
Cathédrale Notre-Dame de Paris : le groupement constitué par Claire Tabouret avec l’atelier Simon-Marq est retenu pour la réalisation de nouveaux vitraux dans six chapelles du bas-côté sud de la nef.
A l’issue de la deuxième phase de la consultation engagée par la ministre de la Culture en mars 2024 pour la création de vitraux contemporains destinés à la cathédrale Notre-Dame de Paris dans six chapelles du bas-côté sud de la nef, les projets remis le 4 novembre par les candidats sélectionnés ont été examinés par le comité artistique présidé par M. Bernard Blistène.
Après avoir auditionné les candidats et souligné la très grande qualité des projets, le comité artistique a exprimé sa préférence pour la candidature du groupement de Claire Tabouret et des ateliers du maître-verrier Simon-Marq.
Le Président de la République et l’archevêque de Paris, consultés, ont donné un avis favorable à ce choix. Il leur a paru répondre pleinement à leur intention et se situer à la hauteur de ce que réclame la cathédrale, tant par la très grande qualité artistique de la proposition et son insertion architecturale – tout particulièrement son adéquation avec le vitrail représentant l’arbre de Jessé (1864), présent dans l’une des chapelles du même bas-côté de la nef, qui demeurera en place – que par le respect du programme figuratif choisi par le diocèse de Paris relatif à la Pentecôte. Cette création représente une surface de 121 m2 sur les 2500 m2 de verrières du moyen-âge au XXème siècle que compte la cathédrale. Ce choix et la poursuite du projet marquent le soutien de l’Etat à la création artistique et la confiance accordée à une artiste reconnue.
A partir de la passation du marché par l’établissement public Rebâtir Notre-Dame de Paris, six mois d’étude sont prévus et de l’ordre d’un an et demi de réalisation. Le projet sera présenté à la commission nationale de l’architecture et du patrimoine afin de recueillir son avis dans le courant du printemps 2025, dès que l’état d’avancement des études le permettra.
Les vitraux devraient être installés en fin d’année 2026. Ils représenteront environ 5% de la surface des plus de 120 verrières en place dans la cathédrale et datant du XIIe au XXe siècle.
TontonJean
N’y aurait-il pas un peu d’orgueil pour avoir l’audace de remplacer des vitraux historiques et qui correspondent au style de notre cathédrale, par des “vitraux” d’un tout autre style?
zongadar
Oui, je pense qu’on peut appeler cela de l’orgueil, le péché de Satan qui veut absolument dénaturer Notre-Dame, âme de la France. Il faut donc s’attendre à en voir encore des symboles anticatholiques et sataniques dans celle qui fut la reine des cathédrales et centre spirituel de Paris et de la France, comme si il y en avait pas encore assez comme cela.
Adalbert
Les vitraux de Claire Tabouret seront à la cathédrale ce qu’ont été les chasubles de Castelbajac aux officiants lors de sa réouverture. On les verra malheureusement plus longtemps.
Chouan85
Je suis du même avis que Vous TontonJean