Partager cet article

France : Politique en France

Abolir l’impôt sur le revenu

C'est l'idée lancée par Franck Allisio, le président des Jeunes Actifs de l’UMP.

A une époque, le FN préconisait la même chose, avant que Marine Le Pen ne revienne dessus pour ne proposer que de le rendre plus progressif.

Pour Franck Allisio, s'

«il est impensable aux yeux de beaucoup de se libérer de ce fardeau parce
qu’ils l’imaginent comme une ressource essentielle de l’État », « nous
sommes paradoxalement le seul pays au monde à pouvoir abolir notre impôt
sur le revenu ». « Son rendement est extrêmement
faible : moins de 10 % des ressources publiques et moins de 4 % de la
richesse nationale ! 
»

Partager cet article

20 commentaires

  1. C’est pour essayer d’en rallier à un parti moribond?

  2. Comment le FN argumente-t-il son changement de position sur ce sujet?
    L’année du centenaire de cet impôt serait une belle date pour son abolition. (cf http://fr.wikipedia.org/wiki/Imp%C3%B4t_sur_le_revenu_%28France%29 “mis en place à partir de 1914 pour moderniser le système fiscal de l’État et ainsi faire face aux dépenses engendrées par l’effort de guerre”)
    Intéressant de savoir que l’IR rapport plus que l’impôt sur les sociétés, mais moins que la TVA.
    Si l’on renonce à l’impôt sur le revenu, on peut concevoir de taxer l’épargne constituée à compter de la date de la suppression de l’IR, en renonçant à taxer l’épargne constituée antérieurement (puisqu’elle a déjà été taxée par ailleurs).
    En renonçant à l’IR, on pourrait peut-être modifier les taux de la TVA (abaisser légèrement le taux réduit, retrouver un taux pour les produits de luxe à 33% qui existait jusqu’au moins dans les années 60)

  3. Encore une “bonne” idée pour supprimer quelques contreparties financières aux moins aisés et notamment aux familles… d’autant plus qu’elles sont nombreuses.
    Ce gars-là, par exemple, n’a pas calculé l’impôt en TVA, payé par une famille nombreuse (ne serait-ce que sur les couches-culottes !).
    Ainsi donc, si on supprime l’impôt sur le revenu, cela ne bénéficira qu’à ceux qui en paient… et donc aux plus aisés. Et ceux qui n’en paient déjà pas à cause de leurs moindres revenus ou de leurs lourdes charges perdront une compensation qui n’est que justice.

  4. La bonne idée qu’elle est bonne !!!!!!!!
    Faisable ? difficile d’imaginer…

  5. Bravo aux jeunes de l UMP de travailler sur des recherches pour soulager les Francais sur la perte de leur niveau de vie..Mrs et Mms de l UMP il faut vous bouger pour ne pas vous faire declasser et de gagner pour les Francais qui vous supporte

  6. Idée à mon avis stupide et purement électoraliste.
    Electoraliste car le nombre de foyer qui ne payait pas d’impôts et qui en paye depuis un an ou deux est énorme (on parle de plus d’un million je crois)
    Stupide car dans une société qui nous déresponsabilise en tout, il est NECESSAIRE de responsabiliser les gens par tous les moyens. Faire payer tout le monde, ne serait-ce que quelques euros (car il ne faut pas non plus étouffer les gens les plus modestes) est important.
    C’est d’ailleurs un des seuls impôts justes. Un vrai système d’impôts et taxe se résume (à peu près) en ces points :
    – impôt sur le revenu des salaires progressif mais jamais nul
    – impôt sur les bénéfices
    – impôt sur les revenus des capitaux
    – absence d’impôt sur le capital, y compris dans la transmission quand elle est en ligne directe
    La plupart des taxes actuelles, c’est du politique stupide incapable de gérer un pays. Un pays ne se gère pas comme une société, certes, mais qu’on mette un chef d’entreprise à la tête du pays, et on aura surement de meilleurs résultats.
    La plupart des autres taxes ou impôts sont injustes et relève du communisme ou autre collectivisme (de gauche ou de droite)

  7. Le plus urgent, sachant que l’IRPP sert en totalité à assurer l’interêt de la dette, est d’abolir la loi de 1973 qui interdit à l’Etat de se financer aupres de la BdF, ainsi la dette s’amenuisera rapidement au lieu d’enrichir Goldman Sachs et de maintenir l’asservissement de la France.

  8. Annonce démagogique et stupide, et c’est un libéral qui vous le dit.
    N’importe qui peut “proposer” des mesures spectaculaires quand il n’est pas au pouvoir, et quand il ne précise pas comment il compterait s’y prendre.
    A cette aune-là, on peut aussi “proposer” de verser un salaire d’Etat à l’intégralité de la population, sans conditions ni contrepartie — et d’ailleurs certains l’ont fait, à gauche comme à droite.
    Moi, je “propose” que l’Etat offre à chaque citoyen un kilo de chocolat par semaine, tiens ! Ca, ça serait “social” et “républicain”. Enfin, je trouve.
    Là où l’on attend ces messieurs de l’UMP, c’est qu’ils nous disent ce qu’ils mettent dans l’autre colonne du compte d’exploitation, après avoir retiré cette (grosse) ligne de la colonne “recettes”. Autrement dit, quelles dépenses ils comptent supprimer. Et là, sans surprise, voilà ce que nous dit Franck Allisio :
    “D’un point de vue budgétaire, d’aucuns pensent qu’une telle amputation de nos recettes fiscales ferait exploser notre déficit déjà vertigineux. C’est nier que l’économie réelle est plus affaire de dynamique que d’arithmétique, de psychologie plus que de chiffres. En clair, programmer la suppression de l’impôt sur le revenu, dans un plan global de baisse des dépenses publiques et des prélèvements obligatoires sera un tel choc de confiance que la consommation et l’investissement revigorés débloqueront un surplus de croissance qui augmentera d’autant les recettes globales de l’Etat.”
    Donc, selon le joueur de bonneteau Franck Allisio, l’économie, et en particulier la comptabilité publique, ce n’est pas une question d’arithmétique. Les chiffres, il s’assoit dessus, Allisio, ni vu ni connu je t’embrouille. L’économie, c’est affaire de “dynamique”, autrement dit, ça marche au feeling et aux bons sentiments.
    Je ne vois pas bien la différence avec ce que nous racontent les socialistes de droite ou de gauche, depuis quarante ans que l’Etat est en déficit.
    Tout juste le petit père Allisio concède-t-il qu’il faudra “un plan global de réduction de baisse des dépenses publiques”. Mais il se garde bien de dire ce qu’il veut faire baisser, et comment. Il se garde bien de dire quels postes de fonctionnaires il compte supprimer et combien, quelles allocations il compte supprimer, quelles subventions, quels ministères…
    Puis, il lâche le morceau :
    “Tout au plus, suffirait-il de maintenir une taxe sur les hauts revenus, une forme de tranche marginale de la CSG, pour gommer définitivement tout risque de « cadeaux pour les riches » et financer une partie de notre projet.”
    Donc, l’arnaqueur Allisio veut créer de nouveaux impôts pour remplacer celui qu’il aura supprimé, parce que la “tranche marginale de la CSG”, ça n’existe pas, aux dernières nouvelles.
    Et son souci est toujours de ne pas “faire de cadeaux aux riches”, comme l’intégralité des socialistes de droite et de gauche qui nous gouvernent depuis des lustres.
    Quand on a cette mentalité, quand on pense que lorsque l’Etat ne prend pas l’argent des riches il leur fait des “cadeaux”, eh bien c’est qu’on n’a pas la moindre intention de baisser ni les impôts ni la dépense publique, parce qu’on en vit, et grassement.
    Tout ce qu’il veut faire, le petit père Allisio, c’est la même chose que 100 % de la classe politique : débrancher tel tuyau de l’usine à gaz fiscale pour le rebrancher ici, en prétendant que la France peut continuer à se goberger dans la dépense publique pourvu qu’elle fasse “payer les riches” — et le riche, c’est toujours le voisin, comme chacun sait.
    En passant, il discrédite les libéraux, qui n’ont jamais, là où ils ont été au pouvoir, supprimé l’impôt sur le revenu, mais plutôt institué l’impôt à pourcentage faible et fixe (et non progressif comme chez nous) — ce qui est à l’opposé de la mentalité qui consiste à craindre, plus que tout, d’avoir l’air de “faire des cadeaux aux riches”.
    Accessoirement, l’efficacité de cette mesure en termes économiques a été largement prouvée, partout où elle a été appliquée.
    Décidément, l’UMP, même dans sa version “jeunes actifs” (ils ont de la chance…), c’est toujours bavardage et enfumage.

  9. Abolir l’impôt sur le revenu c’est aussi supprimer le quotient familial. L’impôt purement proportionnel est injuste car il ne prend pas en compte les charges de famille.

  10. il faut bien remplir les caisses de la CAF et autres anomalies, la France est devenue la caisse d’alloc de l’Afrique, plusieurs milliards à payer en retraite pour les Afriains, le droit d’être soigné gratis en France pour toute la smala etc…

  11. L’impôt sur le revenu et la CSG seront fusionnés. La CSG (au taux de 7,5% pour les revenus de capital) rapporte plus que l’IR dont le taux de la tranche marginale dépasse les 40%. Il s’agirait donc de conserver l’assiette très large de la CSG. Le barème progressif, qui repose sur un objectif de valeur constitutionnelle, serait conservé. La prise en compte des charges de famille (notamment le quotient familial) pourrait faire les frais de cette fusion.
    Cette réforme a déjà commencé avec la réduction du plafonnement des avantages liés au quotient familial (plafond abaissé par la loi de finances pour 2013 de 2336 à 2000 euros, puis abaissé de 2000 euros à 1500 euros par le projet de loi de finances pour 2014). Pour résumer : c’est la famille qui dégustera ! Bon appétit …

  12. Diagnostiquons cette maladie très répandue en politicaillerie.
    Le “camarade” Franck Allisio fait de l’ E.H.P.E. : Elucubrations Hors Période Electorale.

  13. A la différence du blabla de l’UMP qui nous ment depuis belle lurette, le FN concrétise ce qu’il dit !
    En lisant le programme du FN ici (Redressement économique et social) vous verrez qu’il est bien plus réaliste …
    http://www.frontnational.com/le-projet-de-marine-le-pen/

  14. L’IR est mieux redistributif que les autres impôts puisqu’il tient compte de chaque situation personnelle et familiale.
    Le supprimer conduirait l’Etat à plus d’inégalités puisqu’il conviendrait d’augmenter la part d’un autre impôt, notamment celui sur la consommation, celui sur les transactions faisant fuir le capital.

  15. Le FN a prôné pendant des décennies l’abolition de l’impôt sur le revenu. Jean-Marie Le Pen excellait à démontrer l’absurdité de cet impôt.
    Mais le nouveau FN ne défend plus cette position, de même qu’il ne défend plus le chèque scolaire et la liberté scolaire et drague l’enseignement public, de même qu’il ne combat plus l’avortement, de même qu’il prône la retraite à 60 ans alors que c’était une gloire de Jean-Marie Le Pen d’avoir toujours combattu la paresse sociale et prôné conséquemment l’allongement de la durée du travail. L’homme doit gagner sa vie à la sueur de son front et à 60 ans il peut encore largement le faire dans la plupart des cas (des exceptions peuvent être prévues). Sur le plan économique, Jean-Marie était plus crédible que Marine qui a été influencée par ses professeurs marxistes du lycée.
    L’impôt sur le revenu est une invention de la gauche radicale-socialiste et socialiste.
    Philippe de Villiers a aussi combattu l’existence de cet impôt.
    Mais quand on voit qu’un impôt aussi injuste que l’ISF, n’est maintenu, alors qu’il coûte plus qu’il ne rapporte, pour satisfaire les vices sociaux de la jalousie, de l’envie et du ressentiment, il est clair que l’impôt sur le revenu a de longs jours devant lui.

  16. La vocation de l’impôt n’est pas d’être redistributif. Cela, c’est la vision socialiste.
    L’impôt est un mal nécessaire, qui ne devrait être destiné qu’à financer les missions de l’Etat — celles-ci devant être réduites à l’essentiel.
    La justice ne consiste pas à ce que les riches payent “plus” que les pauvres (c’est à dire, en pratique, un pourcentage supérieur) ; cela, c’est le socialisme. La justice consiste à ce que tout le monde fournisse un effort identique, en fonction de ses moyens.
    Cela implique :
    1) Que l’on paye un pourcentage de ses revenus, le même pour tout le monde. Par exemple, 7, 10 ou 15 %, taux typiques de la “flat tax” là où elle est appliquée.
    2) Que tout le monde paye, y compris les pauvres.
    Ce dernier point est fondamental, et c’est l’une des raisons pour lesquelles il ne faut surtout pas supprimer l’impôt sur le revenu.
    A défaut, on aboutit à la situation actuelle, où un foyer sur deux ne paye pas l’impôt. Bien entendu, cette partie de la population fait pression pour que l’impôt et la dépense publique soient sans cesse augmentés, puisqu’elle en recueille les bénéfices sans en subir les rigueurs.
    Et bien entendu, les gouvernements de toute couleur politique encouragent cette disposition d’esprit malhonnête, au nom d’une justice pervertie baptisée “justice sociale” selon laquelle l’inégalité imposée par l’Etat deviendrait, miraculeusement, juste.
    Alors que les socialistes, de “droite” comme de gauche, nous bassinent sans cesse avec la “solidarité” qui serait la vertu suprême, ils s’arrangent pour qu’un citoyen sur deux soit dispensé d’être réellement solidaire.
    Cela fournit à tous les gouvernements une solide clientèle électorale, qui n’a pas besoin d’être brutalisée pour se convaincre qu’étant “défavorisée” et “exclue”, elle a le droit de faire payer par les autres les services publics dont elle bénéficie.
    C’est ainsi qu’on se retrouve avec 50 % “d’exclus” dans un pays qui se targue d’être “la 5e puissance économique mondiale”, et qui semblent heureux de l’être.
    Il y a, certes, d’innombrables autres impôts, et en particulier la TVA. Hélas, l’impôt sur le revenu est celui qu’on a le plus l’impression de payer, et c’est précisément pour cela que tout le monde doit le payer : dans un souci d’égalité, et pour que le peuple harcèle le gouvernement afin que la dépense publique reste faible — et non l’inverse, comme aujourd’hui.
    D’ailleurs, ce que je réclame est ce qu’impose la constitution française. Il se trouve que tout le monde en a oublié les passages qui ne sont pas socialistes, mais libéraux.
    La Déclaration des droits de l’homme de 1789 (et non ses versions ultérieures dévoyées) le dit bien, dans la langue admirable de précision et de concision qui est la sienne :
    Article 13 : “Pour l’entretien de la force publique, et pour les dépenses d’administration, une contribution commune est indispensable. Elle doit être également répartie entre tous les citoyens, en raison de leurs facultés.”
    Relisez bien. Chaque mot compte, et il n’y a pas un mot de trop.
    Remarquez aussi ceux qui sont ostensiblement absents de cet article, mais qui remplissent la bouche de tous les politiciens, de l’extrême-gauche à l’extrême-droite : “redistribution”, “justice sociale”, “investissement”, “soutien à l’économie”, “relance”, “éducation”, “santé, “culture”…
    Marine le Pen, à cet égard, n’est pas différente des représentants du “Système”, comme on dit au Front national.

  17. L’abandon de la suppression de l’Impôt sur le revenu ne date pas de Marine Le Pen, mais de bien avant elle.
    Supprimer cet impôt, si c”est pour le remplacer par des taxes diverses, que paieront ceux qui consomment le plus, à savoir les familles, c’est vider un seau pour en remplir un autre.

  18. Les 200 milliards prélevés par l’impot sur le revenu va chaque année dans la poche des banksters usuriers sous prétexte d’interets sur la dette .
    Il vaudrait mieux interdire les interets sur la dette d’Etat d’abord !
    Le fn et le Parti de France sont pour l’abolition des interets sur la dette en replacant la Banque de France comme source d’emprunt sans l’usure sur la dette .

  19. Du bricolage keynesien socialiste :
    Robert Marchenoir a très bien résumé : “Donc, l’arnaqueur Allisio veut créer de nouveaux impôts pour remplacer celui qu’il aura supprimé, parce que la “tranche marginale de la CSG”, ça n’existe pas, aux dernières nouvelles.
    Et son souci est toujours de ne pas “faire de cadeaux aux riches”, comme l’intégralité des socialistes de droite et de gauche qui nous gouvernent depuis des lustres.
    Quand on a cette mentalité, quand on pense que lorsque l’Etat ne prend pas l’argent des riches il leur fait des “cadeaux”, eh bien c’est qu’on n’a pas la moindre intention de baisser ni les impôts ni la dépense publique, parce qu’on en vit, et grassement.”
    La Banque de France comme source d’emprunt : à qui appartient l’argent de la Banque de France ?
    Réformes structurelles oubliées par Sarkozy :
    – Etat
    – Sécurité intérieure / extérieur – contrôle des normes
    – Santé
    – Education – formation
    – Fiscalité des ménages et des entreprises
    – Droit du travail
    Pourquoi pas un IR pour tous :
    une Flat Tax de 10 %jusqu’à 100.000 €
    14% de 100.000 € jusqu’à 1 million
    18% au delà d’1 million
    Nécessité constitutionnelle de la progressivité de l’impôt oblige

  20. Parfaitement concevable, bien qu’irréalisable dans un pays aussi retrograde socialement que notre France
    Par ailleurs, si l’impôt il y a, il faut le rendre LINEAIRE et non pas “progressif” ! Assez de cette progressivité omniprésente, qui favorise ceux qui ne réussisent pas. Assez de culture de l’échec, ras-le-bol !
    Le FN n’a qu’un programme de gauche à brandir quand il s’agit de l’économie, c’est certainement pas un parti de droite, là sa présidente a bien raison.

Publier une réponse

Nous utilisons des cookies pour vous offrir la meilleure expérience en ligne. En acceptant, vous acceptez l'utilisation de cookies conformément à notre politique de confidentialité des cookies.

Paramètres de confidentialité sauvegardés !
Paramètres de confidentialité

Lorsque vous visitez un site Web, il peut stocker ou récupérer des informations sur votre navigateur, principalement sous la forme de cookies. Contrôlez vos services de cookies personnels ici.


Le Salon Beige a choisi de n'afficher uniquement de la publicité à des sites partenaires !

Refuser tous les services
Accepter tous les services