Communiqué du Syndicat de la famille :
La loi votée par le Parlement italien renforce l’interdiction de la GPA non seulement sur le territoire national mais partout dans le monde : les commanditaires d’une GPA réalisée à l’étranger seront désormais poursuivis à leur retour sur le sol italien. Cette évolution législative cohérente ouvre la voie à l’abolition universelle de la GPA. La France doit suivre le chemin ouvert par l’Italie et protéger aussi les droits des femmes et des enfants.
Partenaire du Syndicat de la Famille, Jacopo Coghe, porte-parole de Pro Vita & Famiglia, est clair :
« c’est un jour historique pour l’Italie, après des années de batailles culturelles et politiques de Pro Vita & Famiglia, avec des sit-ins, des manifestations, des pétitions et des actions judiciaires ».
En effet, si la GPA était déjà interdite en Italie, elle est maintenant interdite aux Italiens, et ce, dans tous les pays du monde, y compris ceux qui autorisent ou ferment les yeux sur cette pratique intolérable, synonyme d’exploitation de la femme et de trafic international d’êtres humains. Cette loi était nécessaire pour mettre fin à une situation hypocrite car, comme en France, la loi protégeait les femmes italiennes en interdisant la GPA dans le pays, mais l’exploitation des femmes ailleurs dans le monde était tolérée. C’est désormais terminé. Cette avancée pour les droits des femmes va contribuer à affaiblir le marché mondial de la GPA estimé à 14 milliards de dollars en 2022, et qui pourrait être multiplié par 10 à horizon 2032 si rien n’est fait.
Le modèle italien est efficace car il s’attaque non seulement à la GPA nationale, mais aussi internationale. Le Syndicat de la Famille n’a de cesse de le rappeler : la dignité des femmes n’a pas de frontière. Ce qui est intolérable pour les femmes françaises ou italiennes l’est pour les femmes de tous les pays du monde. C’est pourquoi la France doit suivre le modèle italien.
« En mettant un terme à une l’hypocrisie qui consiste à accepter ailleurs ce qui est intolérable dans son propre pays, l’Italie ouvre des perspectives pour mettre un terme au business sordide de l’exploitation reproductive et du trafic international d’êtres humains. Ce coup d’arrêt en appelle d’autres. La solidarité à l’égard de toutes les femmes du monde nous oblige collectivement à nous engager pleinement dans cette bataille pour la dignité et les droits des femmes » souligne Ludovine de La Rochère, Présidente du Syndicat de la Famille.
« Aux esprits chagrins et défaitistes qui répètent en boucle qu’on ne peut rien faire, l’Italie vient de nous donner une leçon à suivre. Oui, l’abolition universelle de la GPA est possible ; c’est une question de volonté politique » poursuit-elle.
Langon
C’est magnifique!!!
C.B.
Mais au même moment, Jean-Frédéric Poisson alerte: “Un arrêt de la Cour de Cassation ouvre la porte à la légalisation de la GPA…” cf. https://www.youtube.com/watch?v=xlFCU_xoHVA
Adalbert
A quand une Meloni française ?