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Culture de mort : Avortement

Accélération de la dérive eugéniste de notre société

Accélération de la dérive eugéniste de notre société

Communiqué de la fondation Lejeune après le vote d’hier au sénat:

Au lendemain du vote du Sénat sur le projet de loi constitutionnel sur l’IVG, la Fondation Jérôme Lejeune exprime son désaveu total et sa vive inquiétude.

De lourdes conséquences pour la liberté de conscience et d’expression.

Rien ne menace aujourd’hui la liberté de recourir à l’IVG en France, rien ne justifie donc son inscription dans la constitution. En revanche, les conséquences sur la liberté de conscience des médecins peuvent être désastreuses. Avec  sa constitutionnalisation, l’avortement devient de fait exigible, la clause de conscience n’a plus sa place.

Au-delà de la liberté de conscience des médecins, la Fondation Jérôme Lejeune s’inquiète des conséquences de la loi sur la liberté d’expression. En effet, pourquoi sanctuariser un droit qui n’est pas menacé, si ce n’est pour interdire l’existence même d’un débat ? L’exemple récent des attaques contre CNews, après le débat télévisé sur En quête d’esprit du 25 février, en est un exemple frappant. C’est pourquoi la Fondation tient à féliciter pour leur courage les sénateurs et députés qui ont osé s’opposer à ce projet de loi.

Par ailleurs, le délit d’entrave psychologique à l’IVG, inscrit dans la loi en 2017, peut induire des peines allant jusqu’à l’emprisonnement. S’il n’a aujourd’hui reçu que peu d’applications pratiques, la Fondation s’inquiète de recours accrus, si le droit à l’avortement devient constitutionnel.

Un symbolisme de mort

La constitutionnalisation de l’IVG est un geste qui nie la dignité inconditionnelle de la personne humaine. La liberté d’avorter est la liberté de donner la mort à un être humain. Nul ne peut le nier. C’est une aberration de l’inscrire dans la Constitution quelques années après y avoir inscrit l’interdiction de la peine de mort.

Une dérive eugéniste

La constitutionnalisation de l’IVG accélère la dérive eugéniste de notre société qui trie déjà les fœtus sur des critères génétiques. Aujourd’hui, 96% des enfants à naître trisomiques sont ainsi victimes de l’avortement. Dans une société qui prône l’inclusion et la fraternité, peut-on accepter que certains n’aient pas le droit de vivre à cause de leur génome ?

Pour Jean-Marie Le Méné, Président de la Fondation Jérôme Lejeune, « la respectabilité et le caractère sacré de chaque vie humaine n’ont jamais été aussi menacés ».

La Fondation met à disposition des citoyens un outil d’interpellation des élus afin de les enjoindre à s’opposer à ce projet de loi constitutionnelle : ivgconstitution.fondationlejeune.org

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11 commentaires

  1. “Rien ne menace aujourd’hui la liberté de recourir à l’IVG en France” … personnellement, je continuerais en ajoutant “et c’est bien dommage !”
    IVG, sigle aseptisé pour atténuer l’horreur que représente objectivement l’avortement – ce serait bien et très salutaire de ne pas adopter la terminologie de l’ennemi (de la vie).

  2. Aucune surprise à cela. Dès lors que des barrières sacrées s’écroulent comme celle du respect de toute vie humaine, tout s’écroule. La société est comme un bâtiment avec des ossatures essentielles qui la soutiennent : des fondations, des murs porteurs des poutres maîtresses etc… Quand on touche à l’un de ses éléments tout le bâtiment s’écroule. Nous sommes en train d’assister à l’écroulement de notre civilisation parce que des apprentis sorciers ignorant tout de son architecture et nourris d’un orgueil démiurgique et prométhéen sont en train de supprimer ses piliers fondateurs.

  3. Cette inscription du “droit” à l’avortement dans la constitution ne change pas ce qu’est cet avortement, la suppression d’un être humain en formation. A quand l’inscription de l’aide au suicide. Le fort s’arroge le droit de supprimer le faible.

  4. Citation : « La liberté d’avorter est la liberté de donner la mort à un être humain. Nul ne peut le nier. C’est une aberration de l’inscrire dans la Constitution quelques années après y avoir inscrit l’interdiction de la peine de mort.»

    Tout est dit !

    Soit on est contre la peine de mort et donc contre la libéralisation totale de l’avortement,

    Soit on est pour la peine de mort et donc pour l’avortement.

  5. Quoi d’étonnant qu’un régime qui a pris le pouvoir par un coup d’etat des plus sanglants et des plus barbares et qui l’a conservé à coups de guillotine et de terreur sans n’en avoir jamais rien renié continue ses atrocités.
    Tant que nous ne reviendrons pas au droit divin, l’abîme continuera de s’ouvrir vers l’enfer.

  6. On trouve sur https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F19224 des éléments intéressants de notre législation:
    “L’acte d’enfant sans vie peut être établi à tout moment.
    Votre enfant est inscrit sur votre livret de famille.”
    Donc ce n’est pas la “naissance” qui “fait” l’enfant. Mais alors, avant sa naissance, c’était quoi? C’était vivant mais pas être humain, qu’était-ce donc?

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