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Médias : Désinformation / Pays : International

Affaire Cassez et Convention de Strasbourg : ce que ne dit pas la presse

M La presse française rapporte que le Mexique refuse d'appliquer la Convention de Strasbourg sur le tranfèrement dans leur pays d'origine des personnes condamnées. Mercredi, le porte-parole du gouvernement français, François Baroin, rendant compte du Conseil des Ministres, avait souligné la demande de la France "que le Mexique respecte sa signature" à l'égard de la Convention de Strasbourg. Selon M. Baroin M. Sarkozy avait également rappelé "les engagements publics" du président mexicain Felipe Calderon "pour accepter le respect de la signature de ces conventions internationales".

Selon le ministère mexicain des Affaires étrangères, l'application de la Convention de Strasbourg "requiert le consentement de l'Etat du jugement et de l'Etat de l'exécution pour que s'appliquent ses dispositions". Dans son communiqué, il rappelle qu'en juin 2009, après la création d'une commission binationale créée spécialement pour le cas de Florence Cassez, "le gouvernement du Mexique a conclu que les conditions n'existaient pas pour permettre de donner son consentement pour le transfèrement de Florence Cassez en France".

Dans le dernier Daoudal Hebdo, on apprend surtout :

"Le Mexique est censé devoir appliquer la Convention de Strasbourg et donc transférer Florence Cassez. Sarkozy ne cache pas que la peine infligée en France à Florence Cassez sera beaucoup moins sévère : 20 ans maximum au lieu de 60… et surtout la Convention de Strasbourg permet d’accorder la grâce ou l’amnistie… Mais cela, chut, il ne faut pas le dire. De même, Nicolas Sarkozy fait semblant de ne pas savoir que le Mexique a ajouté une réserve, disant que la commutation de peine n’est pas applicable si c’est le gouvernement mexicain qui répond favorablement à la demande. Or notre président le sait d’autant mieux que la France a ajouté exactement la même réserve. Comme le souligne Latin Reporters, «exhorter le Mexique à contredire son instrument d'adhésion à la Convention de Strasbourg et lui reprocher de se refuser à cette contradiction n'est peut-être pas le meilleur moyen d'écourter l'emprisonnement de Florence Cassez

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2 commentaires

  1. Quelle bonne idée que le transfèrement : pratiquons-le pour désengorger nos prisons !

  2. désengorger nos prisons….Hélas, pour transférer un prisonnier il faut non seulement l’accord du pays signataire mais aussi celui du prisonnier. S’il ne veut pas partir, on ne peut pas l’expulser. De même que pour un suivi médical, si le prisonnier refuse, on ne peut le forcer et cela a les conséquences que l’on sait.

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