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Culture de mort : Idéologie du genre / Homosexualité : revendication du lobby gay / Médias : Désinformation

L’idéologie du genre démentie par la statistique

Ainsi que le montre Polemia :

"Sale temps pour les femmes : la Cour de cassation suivant la Cour européenne des droits de l’homme cherche à remettre en cause […] la possibilité pour les femmes de bénéficier de deux annuités supplémentaires de retraite par naissance d’un enfant. Sale temps pour les hommes : Anne Lauvergeon, patronne du groupe électro-nucléaire Aréva, déclare le 18 octobre 2009 à Deauville : « A compétence égale, eh bien, désolée, on choisira la femme, ou l’on choisira la personne venant d’autre chose que le mâle blanc, pour être clair ». […] L’idéologie du genre nie les différences biologiques entre les hommes et les femmes. L’idéologie du genre refuse toute distinction et toute complémentarité de leurs rôles et de leurs fonctions. L’idéologie du genre poursuit un objectif égalitariste et fait de la lutte des sexes un succédané de la lutte des classes. L’idéologie du genre vise partout une illusoire « parité ». […]

C‘est vrai qu’il y a plus d’hommes que de femmes chez Aréva ; c’est vrai qu’il y a beaucoup plus d’ingénieurs hommes que d’ingénieurs femmes à Aréva. Pour une raison simple : les écoles d’ingénieurs attirent davantage les hommes que les femmes et les hommes sont beaucoup plus nombreux que les femmes à y entrer. A Polytechnique, pour le concours 2007 (voie 1), 86% des admis furent des hommes. Les mêmes écarts se retrouvent à Normale Sciences et dans la quasi-totalité des écoles d’ingénieurs. […] En mars 2007 la « direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance » du Ministère de l’éducation nationale (MEN) a publié une étude ainsi intitulée : « Filles et garçons à l’école sur le chemin de l’égalité ». Le titre de la brochure annonce la couleur : « idéologiquement conforme » mais le contenu de la brochure est radicalement différent. Deux faits ressortent :

  • les filles sont, à tout âge, globalement meilleures élèves que les garçons : passage dans les classes supérieures, taux de réussite aux examens, études plus longues, meilleure maîtrise de la lecture, etc.
  • il n’y a que deux domaines où les garçons dépassent les filles : à l’entrée au CE 2 comme à l’entrée en sixième, les garçons réussissent mieux que les filles aux items de mathématiques et, du cours préparatoire à la sixième, ils progressent davantage que ces dernières (alors que c’est l’inverse pour le français). Ce phénomène, qui est observé dans tous les pays d’Europe, constitue une base objective à l’orientation ultérieure d’un plus grand nombre de garçons vers les mathématiques. […]

Malgré tout le discours égalitaire et « paritaire » les différences de goûts, de comportements, de choix, d’attitudes persistent entre les hommes et les femmes. […] En France, l’espérance de vie des femmes (84,4 ans) dépasse de 7 ans celle des hommes (77,6 ans). Et les raisons de cette situation sont multiples. Ainsi, les morts violentes ou accidentelles sont une fois et demie plus fréquentes chez les hommes que chez les femmes. […] Même la maladie n’a pas un pouvoir égalisateur des risques connus par les hommes et par les femmes. Ainsi une étude des cas de cancer enregistrés en France entre 1989 et 1997 a fait apparaître de fortes disparités des taux de survie : 44% à 5 ans pour les hommes, contre 63% pour les femmes. […] En 2006, selon le Quid, la population pénale française ne comportait que 3,7% de femmes. Difficile de croire – même en formulant l’hypothèse d’une plus grande indulgence relative des juges – que les hommes et les femmes n’ont pas un comportement radicalement différent au regard de la violence et du respect de la loi."

Bref : on n'est pas pareil !

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5 commentaires

  1. Sans compter les écarts de performance dans les disciplines sportives: à quand la mixité des matchs à Roland Garros? Et des femmes sur le tour de France? Et dans l’équipe de France de football?
    Il est curieux que les féministes de montent pas au créneau pour dénoncer cette discrimination intolérable!

  2. Si il fallait exiger 50 % de jeunes filles dans les écoles d’ingénieur ( difficile à imaginer, on ne peut quand même pas les y obliger, si? ) il faudrait aussi exiger 50% de garçons reçus au concours de médecine et dans les écoles de Sage Femme, Infirmières, IUFM…( je crois que même dan sles systèmes soviétiques, on n’obligeait pas les garçons à devenir infirmière…)

  3. C’est frappant dès l’enfance: ayant eu une fille puis un garçon, avec les mêmes jouets à disposition, même si le garçon peut s’amuser avec une poupée et la fille avec des voitures, la tendance générale est nette: mon garçon a toujours été fasciné par les trains et les voitures au point de s’endormir avec une petite moto!, ma fille dessine beaucoup: des princesses, des fées, ses amis, etc. Le garçon est beaucoup plus violent dans ses relations aux autres que ma fille, qui pourtant a toujours été élevée avec des garçons!
    Cela dit, les féminites pures et dures diraient que ce qui les influence, c’est la relation à la mère pour la fille et au père pour le garçon (même si, de fait, garçons comme filles sont élevés la majeure partie du temps par des femmes: mère, nounou, puéricultrice, maîtresse; ce qui n’empêche pas les garçons – pour la plupart – de se comporter “comme des petits mecs” et, dans la cour, les filles de jouer préférentiellement avec des filles et inversement): à quand des études sur la relation entre l’idéologie de genre et le “combat” pour l’adoptionhomosexuelle?

  4. Une expérience serait intéressante à mener; rassembler dans la cour de l’école les enfants et les laisser composer les classes, comme ils composent leurs équipes pour jouer; A votre avis, ques-ce que cela donnerait ?
    A ce jour on leur impose une mixité qu’ils ne choisiraient pas si on leur en laissait le choix. Heureusement que personne n’a encore pensé à les obliger à jouer ensemble en cour de récréation !!!

  5. Je suis surpris par ce post.
    En effet la sociologie du genre n’est absolument pas une idéologie qui affirme qu’il n’y a pas de différence entre l’homme et la femme. En effet celle-ci reconnait des différences évidentes mais elle s’insère dans un débat; ces différences sont-elles naturelles(inscrites dans l’homme dès sa naissance) ou sociales (suite à l’éducation et aux nécessitées sociales). Ainsi pour cette sociologie, il n’y a initialement pas de différence entre les sexes et une longue construction sociale l’a imposée. Chose que nous, croyants, ne pouvons accepter(nous croyons qu’initialement il y a des différences structurelles entre les sexes).
    Le genre se définissant comme un processus par lequel chacun se voit assigner un rôle et un statut en fonction de son sexe et de sa sexualité.
    Par exemple, la réussite dans les études est elle le résultat d’un cerveau plus capable ou celui d’une éducation ou la femme est poussée à être plus pragmatique? Le “tu te marieras ma fille” joue-t-il dans la réussite des études? etc…
    Bref à mon sens vous vous attaquez ici à un non problème. La sociologie du genre doit être contestée sur ses bases, ses postulats. Car en pointant du doight des inégalités statistiques vous n’évoquez même pas le problème du débat fondamental qui oppose les croyants (avec le naturalisme et la différence homme/femme structurelle) aux sociologistes du genre (avec le constructivisme et l’identité sexuelle comme construction sociale).
    Dans une logique de combat de cette théorie il conviendrait d’en faire une critique constructive en démontant ses postulats et prolégomènes. Cette critique devrait être aisée si le temps était pris pour étudier cette question par des spécialistes car le manque évident de bon sens de celle-ci nous donne d’avance la victoire.
    [L’idéologie du genre -car il s’agit bien d’une idéologie- a été critiquée sur ce post sous plusieurs aspects (voyez par le moteur de recherche). La statistique en fait partie, pour la bonne raison que 2 enfants de sexe différents qui ont reçu la même éducation par leurs parents ont des attitudes différentes, ce que l’on constate par la statistique, malgré leur éducation.
    MJ]

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