La décision de le CEDH doit intervenir ce matin vers 11h. Pour Grégor Puppinck, directeur du Centre européen pour le droit et la justice, il s'agira d'une "décision de pure conformité juridique", car si les juges de Strasbourg donnaient raison à la France, cela "n'aura pas pour effet d'obliger le CHU de Reims, les médecins ou les autorités françaises, à faire mourir de faim et de soif Vincent Lambert".
Seul le médecin ayant pris la décision d'interrompre l'hydratation et l'alimentation de Vincent Lambert peut la mettre en œuvre. Or, dans la mesure où le Dr Kariger n'est plus médecin de Vincent Lambert, c'est à son nouveau médecin, le Dr Jean-Luc Novella "s'il veut le faire – mais il n'y est pas obligé -, à reprendre toute la procédure collégiale à zéro".
Pour Me Jérôme Triomphe, avocat des parents de Vincent Lambert,
"si la CEDH nous donne tort, l'affaire ne fait que commencer en réalité".
Le juriste Denis Berthiau confirme :
"Le 5 juin, le débat sociétal sur la fin de vie va se rallumer en France et il sera tout aussi fort, voire plus fort, qu’avant la décision de la CEDH. "
Source : Gènéthique.