Extraits de la déclaration de l’évêque de Fréjus-Toulon :
"La vie d’un être humain est inviolable à chacune de ses étapes et en toutes situations. Un être humain ne peut jamais perdre sa dignité, quelles que soient ses conditions physiques ou psychiques. […] «La mesure de l’humanité se détermine essentiellement dans son rapport à la souffrance et à celui qui souffre. Cela vaut pour chacun comme pour la société. Une société qui ne réussit pas à accepter les souffrants et qui n’est pas capable de contribuer, par la compassion, à faire en sorte que la souffrance soit partagée et portée est une société cruelle et inhumaine.», nous dit avec profondeur Benoît XVI dans sa dernière encyclique (Spe salvi n. 38).
La loi Leonetti, qui prohibe avec justesse la mort provoquée délibérément aussi bien que l’acharnement thérapeutique, insiste également sur la nécessité de développer une "culture palliative". Le soulagement des souffrances, qui requiert parfois des phases de sédation pharmaco-induites que les spécialistes de la douleur manient avec compétence, ainsi que l’accompagnement humain, psychologique et spirituel des patients, sont des enjeux aussi nobles et essentiels que les interventions thérapeutiques proprement dites. C’est bien ce qui est proposé à Madame Sébire pour ne pas tomber dans une attitude d’abandon à son égard. A ce propos, il est indispensable que la France poursuive ses efforts de formation en direction des professionnels du soin, en particulier des jeunes, afin qu’ils sachent toujours mieux accomplir ces tâches difficiles qui nécessitent de solides qualités humaines et médicales.
Nous le savons, l’acceptation légale du meurtre volontaire d’un malade de la part des médecins et de la société ferait vaciller les principes fondamentaux de la coexistence civile comme les dérives observées le montrent dans les rares pays qui se sont engagés dans cette voie."
Michel Janva (pour plus d’informations sur la fin de vie, lire SOS Fin de vie)
Serval
Ce qui est agréable, c’est de se rendre compte que l’on est plus attaché à l’action de son épiscopat (certains évêques en particulier) qu’à celle de son gouvernement. S’il est vrai que l’idée de “noter” les ministres m’enthousiasmait (distribuer des zéro pointés…), j’attribuerais volontiers des vingt sur vingt à ceux qui baffouent le politiquement correct et le religieusement frileux.
oliroy
Dieu bénisse, Monseigneur Rey. Que dirons nous, nous Chretiens frileux lorsque nous verons Dieu Face à face?