Samuel Lafont, conférencier et spécialiste en communication digitale, répond aux questions de Boulevard Voltaire au sujet du scandale qui éclabousse l'UNEF :
"Samuel Lafont, le syndicat l’UNEF doit répondre aujourd’hui d’accusations de viol et d’agressions sexuelles. Cette information de Libération vous étonne-t-elle ?
Je ne suis pas du tout surpris par ces accusations. L’UNEF est aujourd’hui accusée de harcèlement, viol ou agression sexuelle. Il y a quelque temps, c’était les mouvements de jeunes socialistes et des jeunes communistes. Pour moi, c’est toute la gauche qui fait la morale habituellement à toute la classe politique qui est accusée. L’affaire est très grave.
Si on regarde l’article de Libération dans lequel plusieurs responsables de l’UNEF ont été cités. Je demande à monsieur Blanquier si une personne comme monsieur A. enseignant et syndiqué au SNES-FSU qui est cité peut rester enseignant s’il est condamné pour viol.
Je veux également aborder le cas de monsieur Grégoire T. dont on soupçonne l’identité, parce qu’un compte Twitter de l’UNEF a été modifié dans la matinée puis supprimé. Il y a aussi Jean-Baptiste Prévôt, ancien de l’UNEF et travaillant pour l’ambassade de France à Malte, qui aurait utilisé son poste pour récupérer des numéros d’adhérentes dans les fichiers afin d’être très entreprenant envers elles.
Comment expliquez-vous que ces faits aient pu être cachés aussi longtemps ?
Je crois que plusieurs éléments peuvent expliquer cela. Certains militants de l’UNEF considèrent d’autres organisations étudiantes comme « coincées ». Je pense qu’au contraire, ce sont eux qui n’ont pas compris où se situaient les rapports normaux entre les personnes, ce qui leur vaut d’avoir des violeurs dans leurs rangs. Par ailleurs, il y avait peut-être un effet gourou quand Jean-Baptiste Prévôt était président du mouvement. Cela peut expliquer cette omerta. Il faut savoir que dans un mouvement comme l’UNEF, il y a des combats permanents pour obtenir la majorité. Il était donc facile pour les responsables de faire passer les accusations de viols comme liées simplement à des désaccords politiques. Il était en cela plus facile pour eux de cacher les choses’ mais la vérité éclate désormais au grand jour."
jejomau
Bien sûr ! Les Gauchistes sont des porcs, tirant leur idéologie de Mai 68
toto
Les syndicats étudiants ont été voulus par les laïcards dès la fin du XIXe siècle pour soustraire la jeunesse intellectuelle à l’influence de la famille et de l’Eglise, trop “conservateurs”.
Et après-guerre de Gaulle a livré les universités à la chien-lit socialo-communiste et libertaire qui ont favorisé le gauchisme de l’UNEF. Les terroristes de l’UNEF faisaient le loi dans les années soixante (bourrage des urnes, intimidations, adhésions forcées, abus de biens sociaux et détournements par leur mutuelle étudiante MNEF, le CROUS, etc…) en toute impunité. Les gouvernements de “fausse droite” et de vrais franc-macs ayant toujours laissé mains libres aux agitateurs de l’UNEF, certains étant toujours “étudiants” à 30 ans (en réalité des agitateurs professionnels rémunérés). Qu’en plus, ils soient immoraux et prédateurs sexuels, c’est dans leur gènes.
Un homme de gauche est un nuisible, une femme de gauche, c’est contre-nature. Que les adhérentes de l’UNEF en tirent les leçons.
Semper Fidelis
Les pratiquants d’une sexualité débridée sont des “prédateurs sexuels” lorsqu’ils sont de droite (ou décrétés comme tels), et des gens “libérés” lorsqu’ils sont de gauche…
Ainsi va la vie en France depuis maintenant plusieurs décennies !
patphil
ah, la goche moraliste qui se voile la face qui mesure ses paroles, qui n’a pas honte