Zenit publie le commentaire de l’Evangile du dimanche 10 août (saint Matthieu 14, 22-33), proposé par le père Raniero Cantalamessa, prédicateur de la Maison Pontificale :
"Les faits de l’Evangile ne sont pas écrits pour être seulement racontés, mais pour être revécus. A chaque fois, celui qui les écoute est invité à entrer dans la page de l’Evangile, à passer de spectateur à acteur, à devenir partie prenante. L’Eglise primitive nous en donne l’exemple. La manière dont nous est raconté l’épisode de la tempête apaisée montre que la communauté chrétienne l’a appliqué à sa situation […]
A présent aussi [Jésus] ordonne aux siens d’aller vers lui « en marchant sur les eaux », c’est-à-dire en avançant parmi les vagues de ce monde, en s’appuyant uniquement sur la foi […]
La critique sous-entendue (qui est la critique classique du marxisme) touche l’attitude de celui qui prétendrait demeurer les mains dans les poches, en attendant que Dieu fasse tout lui-même, mais cela n’est pas la vraie foi ni la vraie prière qui sont tout autre que résignation passive. Jésus laissa les apôtres lutter contre le vent toute la nuit et faire appel à toutes leurs ressources avant d’intervenir personnellement."