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France : Politique en France

Allocation pour ne pas laisser ses proches mourir seuls

Le Parlement a adopté, aujourd'hui, par un vote unanime de l'Assemblée, la création d'une allocation quotidienne de 49 euros versée pendant vingt et un jours au maximum à une personne interrompant son activité professionnelle pour accompagner à domicile un proche en fin de vie.

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8 commentaires

  1. Tu as vingt et un jours pour mourir !

  2. Un aussweiss de bonne conscience ? car que se passe-t-il après 21 jours si la mort n’est pas intervenue ?
    “Rentrez-chez vous,un état-nazi de tout s’occupe” ?
    Un salarié qui passe outre le délai en prenant un congé ad hoc sans solde au besoin est-il passible d’un licenciement sec comme pour le STO du dimanche ?
    Certains ou certaines ( notre amie VdR ?) diront probablement que mes propos sont “intransigeants” , mais la charité authentique due à un proche mourant se découpe-t-elle en rondelles ?
    Peut-être me répondra-t-on également qu’il ne s’agit là que de “fraternité”.
    J’en conviendrai assurément car le problème réside précisément,sur le fond, dans la différence entre la charité et son pauvre erzatz “fraternité”.
    D’autant l’on ne me fera pas admettre qu’un “état au bord de la ruine ” qui a malgré tout les moyens de subventionner l’avortement, soit entre autre effets dévastateurs, la garantie absolue de non-redressement économique (effet démographique), n’a pas les moyens de laisser, ou à defaut de restituer, à ses ressortissants les moyens d’accompagner dignement leurs proches en fin de vie au-delà de 21 jours.*
    Il s’agit bien là de choix anti-humanistes délibérés par devant lesquels ne nous est permis aucun compromis.
    Avant d’ailleurs que de s’occuper de gérer la liberté de conscience de ses ressortissants ,le système serait bien inspiré d’assumer d’abord ses tâches régaliennes( sécurité , justice…) qui lui incombent, ce qu’il fait avec de si piètres résultats.
    * cette limite parfaitement artificielle étant manifestement le délai calculé de mise en branle du scénario de “concertation démocratique” imaginé dans les fameux travaux léonins de Monsieur Léonetti pour décider de d’euthanasier un mourant.

  3. Je trouve cette mesure excellente, un bon début pour permettre une prise en compte de la vie humaine à son terme. Certes il y a un délai.Mais enfin celui-ci est de 3 semaines pour l’accompagnement d’un mourant(sachant que les personnes d’une même famille peuvent se relayer: freres et soeurs, parents…dans certaines familles cela peut faire une sacré quantité de monde): il faut tout de même fixer des limites de temps, surtout pour les entreprises qui lachent leurs employés pendant ce temps!Il y aura toujours des cas limites mais la loi n’est pas la pour les problèmes particuliers…
    Réjouissons nous pour une fois de ce genre de mesure pro vie de la part de ce gouvernement si souvent pro mort et saisissons la balle au bond pour réclamer plus (de temps et d’indemnités) sur cette base!

  4. Seigneur,
    ils sont devenus fous… ils veulent “gérer” l’agonie !!!

  5. Bien entendu une mère au foyer qui a sacrifié sa carrière pour élever ses enfants, et se dévoue encore pour accompagner ses parents mourants, n’aura pas le droit à cette allocation.
    Les plus généreux (pour la société) ne sont pas les plus aidés (par cette même société) !

  6. Je ne comprends pas bien le commentaire précédent !
    Le code du travail prévoit, de mémoire un congé de 3 mois dans ce cadre, non rémunéré. C’est donc plutot un progrès, non ?
    Meme s’il s’agit d’une situation tres difficile à vivre (et je parle en connaissance de cause), les entreprises ne peuvent pas donner des congés illimités … ni l’Etat verser des allocations également illimitées, vu la situation actuelle.

  7. Je ne comprends pas les réactions de certains d’entre vous…
    C’est une excellente mesure !!!
    Ce texte répond de manière positive à un souhait du pape Benoit XVI exprimé le 25 février 2008 en ces termes :
    «Du côté de la réglementation du travail, on reconnaît habituellement des droits spécifiques aux membres de la famille au moment d’une naissance; de la même manière des droits similaires devraient être reconnus aux parents proches au moment de la phase terminale de la maladie d’un de leurs parents.»
    Pour une fois qu’il se fait quelque chose de bien ! Je trouve décidément que certains lecteurs du Salon Beige sont d’éternels ronchons…

  8. à ceux qui “ne comprennent pas”.
    Accorder un délai fixe de 21 jours n’est-il pas aussi cynique et mortifère que de s’octroyer un délai de 14 ou 21 semaines pour s’autoriser à trucider “légalement” un embryon ?
    Pouvez-vous expliquer par quelle logique ou doctrine , les mêmes qui ne bronchent pas d’un pouce lorsque le Conseil d’Etat considère que la recherche sur les embryons est autorisable, seraient-ils soudainement enclins à respecter une timide morale naturelle en ce qui concerne la fin de vie ?
    Pourriez-vous prendre la peine de mettre ce texte en perspective avec la loi Léonetti sur l’euthanasie qui autorise à l’envie la reproduction du cas d’Eluana ( soit la mort consensuelle par déshydration )?
    Mais peut-être n’avez-vous pas pris le soin de lire ces textes d’une portée pourtant essentielle quant à la survie ou la mort de notre civilisation chrétienne, ce qui rend dès lors plus ardue la compréhension de la position de présumés “ronchons”…
    Aurez-vous relevé la réserve : “à domicile” qui indique clairement la primauté de l’impératif purement économique sur l’impératif authentiquement humaniste.( si le mourant est en réa ,le congé n’est pas “utile” ?)…
    Dès lors, si sur le fond le principe peut paraître conforme aux préconisations édictées par le Saint-père Saint-Père, il ne l’est assurément plus dans la lettre , et ainsi nécessairement plus dans l’esprit.
    Aussi me permets-je de vous prédire sans risque de me tromper que de telles “précautions” à minima ne susciteront pas moins la réprobation des générations à venir que la funeste loi , “si bien intentionnée” également à l’origine, sur l’avortement.
    Avant de traiter les autres de “ronchons ” troublant quelque douce quiétude , il serait peu-être bon de creuser la question et de le situer dans son contexte assez peu paradisiaque .
    En vous remerciant pour votre exceptionnelle attention.
    Bien cordialement à vous,

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