Quelques semaines après avoir fait éliminer son bébé à la maternité du CHU de Bordeaux, une commerçante bordelaise de 36 ans, a dû être amputée des deux pieds, de l'avant-bras droit et de la main gauche.
Sous le coup d'une forte fièvre et prise de douleurs, elle était revenue à la maternité. Après avoir procédé au retrait du stérilet posé après l'avortement et pratiqué des prélèvements, l'interne l'avait renvoyée à son domicile où son état avait empiré. Le dimanche matin, le médecin de garde, après avoir diagnostiqué les symptômes de la septicémie, avait prescrit une antibiothérapie et ordonné le retour de la jeune femme à la maternité où elle était arrivée vers midi. Une nouvelle fois, son état n'avait pas été jugé préoccupant. Ce n'est que le soir vers 17 heures, à la suite de la venue à son chevet d'un anesthésiste, que les premiers antibiotiques lui avaient été administrés.