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Pays : Angleterre

Angleterre : vers la tolérance zéro dans les écoles

G Après les émeutes du mois d'août, le gouvernement de David Cameron est déterminé à prendre le problème à la racine: l'éducation. David Cameron a identifié quelque 120.000 familles «brisées» qu'il souhaite remettre dans le droit chemin. Son credo: «tough love», c'est-à-dire une sorte d'amour rude où la fermeté serait indissociable de l'affection. Pour remettre de l'ordre dans les salles de classe, le ministre de l'Éducation a détaillé jeudi son programme. Il veut renforcer la discipline et restaurer l'autorité des enseignants, au besoin en permettant l'usage de la force physique. On ne parle plus de châtiments corporels, abolis dans les établissements publics depuis 1987, mais de «contrainte physique». Michael Gove (photo), ministre de l'éducation, entend se débarrasser d'une doctrine bureaucratique, baptisée «no touch rule», qui impose au corps enseignant de faire un rapport dès qu'un professeur est amené à toucher un élève. Il s'agit par exemple de pouvoir s'interposer lors d'une bagarre ou de saisir un enfant récalcitrant pour le jeter hors de la classe.

«Que ce soit bien clair. Les règles du jeu ont changé.»

Parmi les moyens de restaurer l'autorité en classe, le gouvernement estime urgent de renforcer la présence d'enseignants masculins. Pour réduire ce déficit, le gouvernement lance un programme de reconversion de militaires dans l'enseignement, qui coïncide avec un plan de réduction des troupes dans l'armée. Une nouvelle école privée en projet à Manchester doit être encadrée uniquement par d'anciens soldats. Au programme: «tolérance zéro», «discipline immédiate et rapide», «élimination des difficultés de lecture et d'orthographe» et éloge des «valeurs martiales». Le gouvernement compte s'attaquer ainsi au cercle vicieux qui conduit de l'indiscipline à l'école vers la délinquance.

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5 commentaires

  1. Et l’éducation des parents sur leurs enfants dans tout cela ?
    Il faut valoriser le rôle du père dans l’éducation ! Il faut le dire, le masculin, aujourd’hui est dévalorisé…

  2. A quand en France ?

  3. Et en France? Un tel revirement ne manquerait pas de s’attirer critiques et levées de bouclier qui le rendraient improductif.

  4. En France, on va… faire une loi.
    Et sans doute en conséquence embaucher des fonctionnaires supplémentaires.
    Qui ne verront jamais un élève.
    Mais c’est ce que veulent les Français : à chaque élection, ils en redemandent.

  5. C’est vrai qu’il y a trop d’enseignants féminins, en France aussi, souvent féministes et gauchistes…

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