“Nous rebâtirons la cathédrale Notre-Dame plus belle encore”. Cette déclaration pleine d’arrogance d’Emmanuel Macron après l’incendie d’avril 2019 avait scandalisé des millions de Français. Depuis, le diocèse et monseigneur Aupetit, l’archevêque démissionnaire de Paris, ont lancé un projet de travaux destiné à travestir l’intérieur de l’édifice (bancs amovibles, projections vidéo sur les murs, chemins lumineux…), ainsi que tout le quartier alentours. Le père Gilles Drouin, chargé de ce nouvel “aménagement”, a expliqué vouloir “repenser l’accueil des futurs visiteurs et mieux leur expliquer le sens de ce lieu”. L’animatrice de l’émission “Perles de Culture”, Anne Brassié, est montée au créneau pour dénoncer cette profanation moderniste.
Anne Brassié : Interdisons la profanation moderniste de Notre-Dame
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Marcos
Anne Brassié base tout sur la compétence supposée des uns et des autres : architecte de gares, théologien au rabais, artistes modernes discutables, selon elle. Ses opposants lui répondront que l’architecte en question a aussi réalisé de églises, que le prêtre chargé de repenser Notre-Dame a en réalité de super-diplômes de théologie, que l’on peut tout aussi bien se garder de ses artistes modernes prétendument indiscutables, etc… Le projet annoncé de réaménagement intérieur de Notre-Dame a été déjà largement décrit et commenté. En gros il s’agit de savoir si on maintient le principe d’une cathédrale dévolue au culte catholique, tout en permettant qu’elle soit largement visitée, ou si l’on adopte le principe d’un lieu principalement culturel qui accepte aussi des manifestations religieuses. Priorité aux touristes ou priorité aux fidèles ? Ce n’est pas une profanation qui se prépare, tout au plus une désacralisation, une laïcisation, et c’est en soi fort discutable. Il y a un nouveau personnage qui est entré en lice avant la décision finale, c’est l’évêque honoraire versaillais Mgr Aumonier qu’Anne Brassié connaît bien. Qu’elle étudie bien son dossier Notre-Dame avant d’en échanger publiquement avec lui.