Annick du Roscoät n'approuve pas le rapprochement du CNIP avec l’Alliance Républicaine, Ecologiste et Sociale (ARES) qui réunit le Nouveau centre d’Hervé Morin, le Parti radical valoisien de Jean-Louis Borloo, la Gauche moderne de Jean-Marie Bockel et la Convention démocrate d’Hervé de Charrette. Présidente d’honneur du CNIP, elle se déclare «écœurée» par l’attitude de Gilles Bourdouleix, l’actuel Président. «Ils n’étaient que 28 membres au comité directeur de samedi [25 juin]» qui a pris cette décision, soit «même pas un tiers de ce comité». «Du jamais vu» selon Annick du Roscoät qui signale que le quorum figurant dans les statuts n’a pas été atteint.
"Les statuts sont très clairs, c’est le conseil national qui peut seul les changer, or il n’a pas été réuni ! […] Le CNI […] est passé de convictions fortes qui le faisait tenir droit comme le i d’indépendant, à une scoliose politique. Les adhérents du CNI ne sont pas centristes, encore moins près de la gauche moderne".