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L'Eglise : Foi

Anniversaire du concile de Nicée, qui s’est tenu du 20 mai au 25 juillet 325

Anniversaire du concile de Nicée, qui s’est tenu du 20 mai au 25 juillet 325

Extrait de l’homélie du jour de Noël, prononcée par le père abbé de l’abbaye Notre-Dame de Fontgombault, Dom Pateau :

[…] Cette année, l’Église commémore trois événements qui ont trait à la personne du Verbe de Dieu tant en sa nature divine qu’en sa nature humaine, et qui reprennent les trois naissances du Verbe de Dieu.

Il y a tout d’abord l’anniversaire du premier concile œcuménique, le concile de Nicée qui s’est tenu du 20 mai au 25 juillet 325. Il s’agissait alors de préciser la nature du Fils par rapport au Père en la Trinité. En quel sens peut-on dire que Dieu a un Fils ? Est-il fils comme nous le sommes, ou est-il Fils selon une génération unique ?

Pour Arius, un prêtre des faubourgs d’Alexandrie, le Logos, le Verbe est une créature de Dieu, la première. Première des créatures, il sera à son tour créateur des autres créatures. La simplicité de la vision d’Arius répandue par ses prédications crée la confusion. La crise s’étend.

En réponse aux erreurs d’Arius, le concile de Nicée affirme que le Fils est non pas créé, mais engendré du Père selon une génération véritable et éternelle. Il naît vrai Dieu de vrai Dieu. Le Fils est donc Dieu comme le Père est Dieu. Dieu, il est non seulement de même nature que le Père, mais dans une totale communion de nature avec le Père. Il n’y a qu’un seul Dieu. Pour préciser cela, l’Église utilise un mot : il est consubstantiel au Père.

Chaque dimanche, l’Église nous invite à professer notre foi dans ce grand mystère :

Je crois en un seul Seigneur, Jésus-Christ, le Fils unique de Dieu, né du Père avant tous les siècles : Il est Dieu, né de Dieu, lumière née de la lumière, vrai Dieu, né du vrai Dieu, Engendré, non pas créé, consubstantiel au Père, et par lui tout a été fait.

Nous trouvons la doctrine des premières lignes du Prologue de l’Évangile selon saint Jean :

Au commencement était le Verbe, et le Verbe était auprès de Dieu, et le Verbe était Dieu. Il était au commencement auprès de Dieu. C’est par lui que tout est venu à l’existence, et rien de ce qui s’est fait ne s’est fait sans lui. (Jn 1,1-3)

C’est aussi l’enseignement du Prologue de l’Épître aux Hébreux que nous venons aussi d’entendre, où le Fils est dit :

« Héritier de toutes choses et par qui il [le Père] a créé les mondes. Rayonnement de la gloire de Dieu, expression parfaite de son être. » (Hb 1,2-3)

[…]

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