Tels les grandes compagnies du Moyen Age, ces mercenaires recrutés par le pouvoir politique qui vivaient sur l'habitant et le rançonnaient en-dehors des périodes de batailles, les "antifas" et autres "anticapitalistes", dont personne n'ignore qu'ils sont au service du pouvoir moribond, pillent, volent, cassent et pourrissent la vie du contribuable français.
Les médias et les politiques gardent une mesure extrême dans les termes qu'ils emploient : des "casseurs", des "heurts" (certes souvent qualifiés de "violents"), des "dégradations". Ces euphémismes montrent si besoin était la protection dont bénéficient ces "casseurs" qui, s'ils avaient été de droite, n'auraient pas eu le loisir de faire le dixième de ce qu'ont fait les gauchistes. Ils se seraient retrouvés illico derrière les barreaux. Petit florilège de leurs exactions :
- 29 policiers blessés (le Point)
- l'hôpital Necker vandalisé
- vitrines de banques, de restaurants ou un centre d'imagerie médicale, baies vitrées du ministère des Outre-Mer détruites
- incendie d'une voiture des transports publics
- nombreux dégâts (lesquels ? le Figaro ne s'étend pas dessus)
- incendie de deux véhicules électriques Autolib rue Saint-Maur
- vitres cassées sur une troisième Autolib
- une toilette de chantier retournée et un supermarché Dia saccagé
Aussi, lorsque Marisol Touraine emploie le terme de "casseurs" pour désigner les responsables de la mise à sac violente de Necker, on ne peut s'empêcher d'y voir une coupable complicité :
Auprès des personnels et patients de l'@hopital_necker après l'attaque révoltante de casseurs. Soutien et solidarité pic.twitter.com/sXIyPRoYgh
— Marisol Touraine (@MarisolTouraine) 14 juin 2016
Dire "casseurs" pour exonérer l'extrême-gauche, c'est être complice.https://t.co/D4TJzIGXWd
— Henri Vedas (@henrivedas) 14 juin 2016