Dans un message envoyé au cardinal Renato Raffaele Martino, président du Conseil pontifical justice et paix, à l'occasion du premier Congrès international sur la femme, qui s'est déroulé à Rome les vendredi 20 et samedi 21 mars derniers, Benoît XVI souligne que cette rencontre représente :
"une réponse exemplaire à ce que mon prédécesseur Jean Paul II a défini comme étant un ‘nouveau féminisme', qui a le pouvoir de transformer la culture, en la formant à respecter fortement la vie […] Les dix commandements ne sont pas une série de ‘non', mais un grand ‘oui' à l'amour et à la vie".
Présentant les travaux du Congrès, le cardinal Martino a souligné que de nos jours la question sociale, c'est-à-dire les questions de la famille et de la vie, ne peuvent être dissociées. Les femmes catholiques doivent
"dégager, avec générosité et amour, les routes d'un nouveau moyen capable d'engendrer cet humanisme intégral et solidaire auquel nous renvoie la doctrine sociale de l'Eglise. Du féminisme mortifiant inspiré de l'individualisme nihiliste et libertaire [les femmes doivent passer à] un nouveau féminisme. Un féminisme capable d'insuffler un nouvel humanisme intégral et solidaire, car ami de la vie, ami de la famille et de l'amour conjugal, et prêt à se battre contre les injustices et les abus".