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Culture de mort : Idéologie du genre

Appel aux sénateurs pour écarter l’idéologie du genre à l’école

Elizabeth Montfort, ancien député au Parlement européen, présidente de l'association Nouveau féminisme européen et  Nicole Thomas-Mauro, ancien député au Parlement européen, signent un appel visant à alerter sur les dangers de l'idéologie du genre au sein de l'Education nationale : 

" Une petite phrase passée presque inaperçue dans un catalogue de vœux pieux nous éclaire sur le sens de cette refondation, selon le texte adopté par les députés : "Elle [l’école] assure les conditions d'une éducation à l'égalité de genre" (art. 31). L’égalité de genre devient la nouvelle vision structurante de l’organisation de la société. De quoi s’agit-il ?

L’auteur de l’amendement a expliqué le but : « Substituer à des catégories comme le sexe ou les différences sexuelles, qui renvoient à la biologie, le concept de genre qui lui, au contraire, montre que les différences entre les hommes et les femmes ne sont pas fondées sur la nature, mais sont historiquement construites et socialement reproduites. »

Pour le gouvernement, l’égalité de genre est indiscutable, sans qu’il n’y ait eu le moindre débat avec les parents, premiers éducateurs de leurs enfants, ni avec les enseignants. Seules comptent les modalités de mise en œuvre auprès des élèves. Les professeurs seront « formés » à cette nouvelle pédagogie pour endoctriner les élèves dès l’âge de six ans.

Ceux qui pensent naïvement que l’école à six ans doit en priorité apprendre aux élèves à lire, compter et écrire en seront pour leur frais. Et pourtant année après année, les résultats sont catastrophiques : le nombre d’élèves qui, arrivant en sixième maîtrisent mal la lecture et la compréhension d’énoncé de problème, ne cesse d’augmenter.

Pour mieux en saisir les enjeux, il faut relire la lettre du ministre de l’Éducation nationale adressée le 4 janvier aux recteurs d’Académie :"

« Le gouvernement s’est engagé à “s’appuyer sur le jeunesse pour changer les mentalités”, notamment par le biais d’une éducation au respect de la diversité des orientations sexuelles…
La lutte contre l’homophobie en milieu scolaire, public comme privé, doit compter au rang de vos priorités. J’attire à ce titre votre attention sur la mise en œuvre des programmes d’action gouvernementale contre les violences et les discriminations commises à raison de l’orientation sexuelle ou de l’identité de genre. »

L’école deviendrait-elle le lieu par excellence de l’endoctrinement de nos enfants à un nouveau référentiel ? La différence des sexes réduite à la biologie ou à un donné de nature n’est plus structurante pour la société. La nouvelle société doit se fonder sur le genre dissocié du sexe biologique ou du corps sexué. Cette vision élaborée par les féministes du genre, comme Judith Butler, est véritablement une idéologie en ce sens qu’elle refuse la réalité de l’altérité des sexes.

La philosophe Sylviane Agacinski ne dit pas autre chose dans son livre Femme entre sexe et genre : « La différence des sexes est remplacée par la diversité des sexualités,… sans rapport avec la distinction homme et femme. »

Mais les alertes lancées auprès des sénateurs ont porté leurs fruits puisque les membres de la Commission de la culture, de l’éducation et de la communication du Sénat ont adopté un nouvel article 31, ainsi rédigé :"

« … Elle [l'école] assure l'acquisition et la compréhension de l'exigence du respect de la personne, de ses origines et de ses différences, mais aussi de l'égalité entre les femmes et les hommes. Elle assure conjointement avec la famille l'éducation morale et civique, qui comprend, pour permettre l'exercice de la citoyenneté, l'apprentissage des valeurs et symboles de la République et de l'Union européenne, notamment de l'hymne national et de son histoire. »

L‘éducation à l’égalité de genre a été supprimée et la place des parents dans l’éducation morale et civique est maintenue.

Cependant, nous appelons tous les sénateurs à rester vigilants et à voter ce nouvel article 31, en séance publique, pour que l’école reste fidèle à ses missions d’apprendre à lire, écrire et compter dès l’âge de six ans et ne soit pas un lieu d’endoctrinement."

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11 commentaires

  1. Mère de famille peu encline (?) à la violence, je ne sais pas quelle torture lente je réserverais au premier “maître” qui se permettrait d'”initier” mes petits à la théorie du genre. Quoi que l’on puisse et doive dire de très clair et de plus en plus tôt, un tel discours aura forcément un impact psychologique fort sur nos petits esprits qui sont tant à l’écoute de leurs maîtres et désireux de SAVOIR.
    Celui qui ne respecte pas la pureté de l’enfance n’est tout simplement pas digne d’avoir envers les enfants une quelconque responsabilité.
    C’est un viol des consciences.

  2. Je pense que les enfants ne comprendront pas cet “enseignement” qui est trop compliqué pour eux, et qu’arrivés à l’adolescence, ils prendront conscience de leur sexualité comme depuis toujours; il n’y a pas trop à s’inquiéter.

  3. Il faut etre vigilant .. car ils vont essayer un autre biais .. par le biais des syndicats proches du PS (cf le SNUIP et autre)

  4. Comme on l’a vu avec le mariage gay, ce sont les socialos qui ne lâchent rien. La force policière leur donnent l’impunité d’imposer tout ce qu’ils veulent au pays réel.

  5. Tout a fait d’accord avec Ode
    Aborder le sujet en famille est déjà néfaste alors pensez quand la maîtresse de CP, dont on garde tous le souvenir,le fera!
    Dieu protége nos enfants.

  6. Attention : “l’égalité hommes-femmes”, dont on se demande bien ce qu’elle vient faire en maternelle ou en primaire, est une autre façon de vendre la cuisine gender.
    Lisez attentivement le texte. On y relève “lutte contre les stéréotypes de genre” deux fois, et “éducation à la sexualité” également deux fois.
    C’est la même chose sous des dénominations différentes.
    J’invite les parents à lire attentivement le contenu des programmes pédagogiques et à faire jouer l’objection de conscience, en cas de besoin.
    Allez savoir ce qu’ils entendent par égalité hommes-femmes ? est-ce que ça veut dire, comme on l’a vu, habiller les petits garçons en filles et les filles en
    garçons ?
    L’éducation sexuelle et les salmigondis sur l’égalité hommes-femmes doivent SORTIR des programmes de l’école.
    Le combat continue.

  7. Dans certaines circonstances on peut déboussoler quelqu’un ou un animal ! Son comportement ne sera plus celui de son sexe mais de l’autre !
    Par exemple l’homosexualité utilisée dans l’élevage :
    Il faut savoir qu’une vache est séparée du taureau depuis le début. Quand on en voit une en chaleur dans un champs, elle monte sur une autre vache car il n’y a pas de taureau. 90% de celles-ci sont inséminées pour qu’elles aient un veau. Mais dès qu’il sortira, le veau ne profitera pas du lait de sa mère. Car elle le lui sera retirée tout de suite. Si le petit est une femelle, elle deviendra une vache à lait 5 à 6 ans. Si c’est un mâle, il ne restera pas en vie plus de quelques mois. Ce manque d’altérité chez ces animaux permet de faire monter un taureau pour prendre son sperme, sur un taureau castré (boeuf) au lieu d’une vache. Pourquoi ? Parce que la vache ne supporterait pas plusieurs taureaux sur son dos vu leur poids !
    On a ainsi l’utilisation de l’homosexualité pour les besoins de l’ élevage ! (voir à partir de 23 mn) :
    http://www.youtube.com/watch?feature=player_embeddedv=T4G2amjXGxU
    Cela dit, cela reste contre nature !

  8. Pourquoi cacher que c’est Sarkosy qui l a introduit à l’école : le PS et l’ UMP c’est la même chose

  9. si nous comptons sur le Sénat pour empêcher ce genre d’initiatives, nous serons déçus !
    Non, il faut lutter nous mêmes contre cette idéologie.
    Avec tous les moyens disponibles, tous les moyens sans exception !

  10. C est en changeant le cœur des enfants que nous changerons le monde.
    Les bons comme les méchants l ont bien compris !

  11. La loi naturelle existe et se manifeste en toute occasion. En observant, par exemple, ce qui se passe à l’heure de la récréation dans une école primaire. Il n’y est pas question de “gender” ou autre baliverne. Les petits garçons se regroupent entre eux, et les petites filles font de même. Personne ne les y oblige. Personne ne le leur a appris. Leurs jeux sont totalement différents.

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