Le père Federico Lombardi a déclaré :
"Dans sa
déclaration, le Pape précise avoir pris en compte un contexte
particulièrement frénétique et rapide, où la quantité des
événements et des problèmes nécessitent une plus grande vigueur
que par le passé, une vigueur qu'il a vu diminuer ces derniers mois.
La phrase où il se dit parfaitement conscient de sa décision est
importante. Il déclare formellement renoncer au ministère d'Evêque
de Rome et de Successeur de Pierre, dans le respect du droit. Le
canon 332,2 du CIC dit qu'en cas de renonciation, l'acte est valide
si elle est consentie librement et manifestée selon les formes. Il
n'est pas besoin que qui que ce soit l'accepte. Les deux conditions
sont donc la liberté et la manifestation publique, en l'occurrence
un consistoire public. Benoît XVI conserve la plénitude de ses
fonctions jusqu'au 28 février à 20 h, heure à laquelle s'ouvre la
vacance du siège apostolique, selon les normes de la constitution
apostolique Universi Domini Gregis de Jean-Paul II".
"La
déclaration du Saint-Père est cohérente avec ce qu'il avait dit
dans le livre interview intitulé La lumière du monde. Le
journaliste Peter Seewald lui avait posé deux questions sur une
perspective de renonciation à la papauté à cause d'une situation
délicate du pontificat. Benoît XVI avait répondu ne pas
l'envisager parce que, avait-il dit, on ne peut fuir devant le
danger. Ce n'était pas selon lui le moment de s'en aller devant la
crise des abus sexuels du clergé. Dans une telle situation il
convenait de résister pour surmonter la difficulté. Telle était sa
pensée. Un Pape ne pourrait se retirer que dans un climat serein, ou
s'il ne réussit plus à accomplir ses fonctions correctement, non
face au danger dans l'espoir que d'autres s'en chargent… La seconde
question était: Peut on imaginer un cas dans lequel vous pourriez
estimer opportun de que le Pape se retire. Benoît XVI avait répondu:
Oui, s'il parvient à la claire conclusion de ne plus être en mesure
d'accomplir le devoir qui lui a été confié, physiquement,
intellectuellement et spirituellement. Il aurait alors le droit et
probablement aussi le devoir de renoncer à ses fonctions".
"Avec
le début de la Sede Vacante, le Pape gagnera d'abord Castelgandolfo.
Puis, lorsque seront achevés les travaux d'aménagement en cours, il
s'installera dans l'ancien couvent des soeurs de clôture des jardins
vaticans. Tout le monde a accueilli l'annonce papale avec admiration.
C'est la preuve d'un grand courage, de sa liberté d'esprit, d'une
grande conscience de ses responsabilités. Par son pontificat, Benoît
XVI a montré sa sollicitude pour les problèmes qui se posent à
l'Eglise et au monde".
aucun rôle dans le conclave de mars 2013, ni dans la gestion de
l'Eglise durant la vacance du siège apostolique.
juju
Urgent : défendre notre Pape sur les Médias
question du jour : Benoit XVI a-t-il été un grand Pape ?
A 19 h 15 : 59 % de non !!!! ?????
Allez voter !!!
http://news.fr.msn.com/m6-actualite/default.aspx
fred
“Benoît XVI n’aura aucun rôle dans le conclave de mars 2013, ni dans la gestion de l’Eglise durant la vacance du siège apostolique.”
Une telle phrase ne peut que prêter a sourire.
Chacun a bien compris que Benoit XVI a minutieusement préparé sa succession, que sa garde rapprochée oeuvre pour assurer la continuité physique et spirituelle du pape. Je suis convaincu que sa démission est dicté par la nécessité de faire élire un pape qui continue l’oeuvre entreprise de restauration de notre église, en déjouant les intrigues qui auraient pu naitre s’il était décédé. C’est la marque d’un esprit politique remarquable. C’est l’inverse qui serait grave.
PE
D’autres :
http://www.lepoint.fr/
http://www.europe1.fr/La_question_du_jour/L-Eglise-catholique-est-elle-renforcee-par-le-depart-de-Benoit-XVI-1411949/