Intervention de madame Ménard à l’occasion de l’explication de vote sur le projet de loi bioéthique la nuit dernière à l’Assemblée nationale :
Pandore, première femme humaine, née de l’argile, apporta dans ses bagages une boîte que Zeus lui interdit formellement d’ouvrir. Celle-ci contenait tous les maux de l’humanité, parmi lesquels la folie, la tromperie et l’orgueil.
Après trois lectures et malgré mes quelques 1 539 amendements déposés (mais rarement défendus du fait de votre conception du débat démocratique), cette boîte de Pandore est ouverte. En grand. Par qui ? Par vous-même. Apprentis faux dieux qui vous croyez au-dessus de tout : du bon sens, du réel, de notre nature charnelle et surtout – et c’est le plus grave – de l’intérêt supérieur de l’enfant. Enfant que vous instrumentalisez pour réaliser vos désirs d’adultes. Enfant qui ne demande rien à personne mais qui sera privé – par votre faute et votre seule faute – de son père.
Au-delà du vertige de cette décision froide, réfléchie, que vous prenez, c’est bien un naufrage éthique que vous déclenchez.
Comment nommer autrement vos tentatives – détournées ou non – de légaliser la GPA, la PMA post-mortem, la PMA pour les personnes transsexuelles, ou encore, l’avortement d’un enfant jusqu’à la veille de sa naissance pour, dites-vous, détresse psychosociale ?
Comment nommer autrement vos trop nombreuses transgressions : PMA pour toutes les femmes, chimères animal-homme, destruction de 12 000 embryons humains, refonte du droit de la filiation quitte à faire croire à un enfant qu’il peut naître de deux femmes, impossibilité pour les enfants issus de PMA d’effectuer une recherche en paternité ?
Un texte qui me noue les entrailles puisque, derrière une prétendue « égalité » entre adultes, il ne fait que créer des « discriminations » entre les enfants et nie la place du père…
Mais tout va bien puisque vous appelez ça un texte d’amour… Sauf qu’il ne s’agit pas d’amour. Mais du seul désir des adultes d’avoir un enfant. Un désir sec, glacial, insensible aux droits du tout-petit. Je voterai donc, une fois encore, contre ce projet de loi.
Meunier
Ceux qui se frottent les mains sont les fonds qui détiennent les sociétés de “soins reproductifs”. Il y a 2 ans, dans leurs communications publiques, ils se félicitaient de faire *5 sur leur investissement si la loi passait en France. Suivez l argent.
F. JACQUEL
Comme dans son intervention de 5 minutes à la tribune, Mme Ménard a manifesté son courage et sa détermination contre cette moi génocidaire.
Vox clamavit in deserto.
Hélas !…
sivolc
…..et elle le fait avec une élégance de langage époustouflante qui aurait dû serrer le coeur des auditeurs s’ils s’étaient au moins souvenu d’en avoir un. Mais dans l’orgueil qui les étouffe ils tiennent sans doute à ouvrir cette boîte; recèle-t-elle aussi chose qui nous échappe mais qui les intéresse, eux?
DUPORT
Il est toujours important que la vérité ait été dite. Merci madame.
L’heure de leur jugement est proche…
philippe paternot
prochaine étape : le remboursement de la greffe d’utérus à tous les transsexuels, prise en charge à 100% par la sécurité sociale