François Fillon a validé hier au cours d’une réunion d’arbitrage sur les mesures de fiscalité écologique qui figureront dans le budget 2009 le principe de la création de nouveaux bonus-malus sur plusieurs familles de produits. La liste des produits n’est pas encore définitivement fixée. Le bonus-malus serait étendu par exemple aux réfrigérateurs, aux pneumatiques et peut-être aux téléviseurs. Inéluctablement, le prix de ces produits augmenteront.
Valeurs actuelles pointe le danger de ces nouvelles hausses :
"Assiste-t-on, sous la pression des déficits persistants et de la récession qui tarit les rentrées fiscales, à une nouvelle phase de hausse ? Le plafonnement des niches fiscales à l’étude pour le budget 2009, l’augmentation de 0,3% des cotisations vieillesse (censée être compensée par une réduction des cotisations chômage que l’on voit mal venir au moment où celui-ci repart à la hausse), de nouveaux impôts écologiques, une taxe sur les mobiles pour financer l’audiovisuel public… Il semble bien que le gouvernement ait renoué avec une tradition solide en France : à chaque nouveau problème un nouvel impôt.
La discussion budgétaire risque cette année de ne pas être de pure forme et l’on verra sans doute s’affronter ceux qui mettent en cause le principe même du bouclier fiscal et ceux qui souhaitent sincèrement que les économies des Français ne soient pas encore une fois ponctionnées. Pendant ce temps, les Américains reçoivent des chèques du Trésor public pour les encourager à consommer et nos voisins espagnols, tout socialiste que soit leur gouvernement, suppriment l’ISF."
louuis
“Inéluctablement, le prix de ces produits augmenteront” , c’est faux.
Dans le cas de voiture ça n’a pas été le cas, en effet la mesure coûte à l’Etat 200 millions d’euros cette année.
Philippe L
C’est le grand écart avec l’ambition gouvernementale de s’attaquer au problème du pouvoir d’achat. En fait nos bon gouvernants s’attaquent directement au pouvoir d’achat … de leur concitoyens (mais pas du leur qui est plus que confortable).
Je pense que nos legislateur ne savent même plus faire les courses et n’ont plus idée du prix des produits sur les marchés. Quand ils y vont, c’est pour serrer des mains.