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France : Société

Arrêtons de diaboliser les actionnaires

Lu dans Les 4 Vérités :

"Arrêtons de diaboliser le petit actionnaire comme étant un spéculateur, quand ce n’est pas carrément un prédateur. Les 40 à 60 milliards d’euros de dividendes distribués aux actionnaires, que dénonce chaque année la gauche, représentent moins de 4 % de la capitalisation du CAC 40. Pour un placement plutôt risqué, on a déjà vu mieux comme rendement ! Les petits porteurs ont vu plus de 20 % de leur mise perdue lors de la crise des États couverts de dettes. Sans l’argent des actionnaires, la plupart des sociétés seraient incapables de se développer. Mais la gauche n’a toujours pas compris que ce sont les sociétés qui font des bénéfices qui grossissent, embauchent et payent des impôts, et pas celles qui font faillite. Les boursicoteurs qui mettent leurs économies dans la Bourse sont certainement plus utiles à l’économie que les innombrables assistés qui se contentent des minima sociaux sans jamais travailler pendant toute une vie. Mais la gauche a toujours préféré accabler les premiers et protéger les seconds.

Pour ma part, j’ai souscrit un petit PEA il y a plus de 15 ans. Cela, pour financer en priorité les entreprises françaises. Donc les emplois ! Depuis j’ai perdu 20 à 30 % de mes économies… Mes « énormes » dividendes ont été en moyenne de 2 %. Ces dividendes sont taxés à 35 % avant distribution, puis retaxés en cas de retrait par la CSG à 10 %. Soit un total de 45 % environ (rappel : le PEA est, en principe, défiscalisé !). Avec l’inflation, c’est donc un rendement nul ! En 2014, avec la taxation du capital et du travail de 40 % à 50 %, le financement de nos entreprises est en péril. L’État accapare la moitié du rendement de l’actionnaire qui, de plus, est traité de parasite et d’exploiteur ! Il est vrai qu’en France, on préfère les entreprises publiques, en déficit chronique, subventionnées à perte pendant des décennies, et qui, une fois privatisées, deviennent miraculeusement des stars du CAC 40 ! Nous subissons les leçons d’économie de politiciens issus à 80 % de la sphère publique, des incompétents qui nous coûtent de 25 000-30000 euros mensuels souvent pour un travail ni réel, ni sérieux !"

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