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France : Société

Donnez une fessée, vous recevrez une claque

Lu ici :

"Un père a été condamné ce lundi par le tribunal correctionnel de Limoges
(Haute-Vienne) à 500 € d'amende avec sursis pour avoir donné une fessée
« cul nu » à son fils de 9 ans.(…) En plus de sa condamnation, le papa devra verser 150 € à la mère, représentant légal de l'enfant, pour préjudice moral."

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25 commentaires

  1. Une mère se venge de son ex conjoint avec la complicité d’une justice décadente en plein délire idéologique !
    Voilà comment il faudrait titrer cette brève.
    Pauvre homme, pauvre gosse, et pauvre France !

  2. Il faut bien reconnaître qu’un couple séparé est l’image d’un échec, une fessée est celle de l’existence d’un problème relationnel.

  3. Eh ben!!!
    Votre blog nous réserve toujours de drôles de surprises, pour le cas où on voudrait enfin fermer les yeux et croire que tout va bien…
    Interdire aux parents l’exutoire de la fessée c’est exposer les enfants à des violences bien plus grandes de leur part.

  4. A l’instar de César (Celui de Marcel Pagnol, qui reçut à 25 ans son “dernier coup de pied au cul” paternel), j’ai reçu ma dernière baffe maternelle à 15 ans, et je ne l’avais pas volée… Et ce sont les mêmes bobos bisounours qui iront après se lamenter sur les dérives d’une jeunesse en mal de repères…ha ha ha!

  5. “cul nu”, c’est là l’erreur.
    Il m’arrive encore de fesser mon fils de 11 ans, mais je ne prend pas la peine de lui retirer le pantalon… En général, la fessée part sans prévenir, parce que mon fils cherche le point de rupture.

  6. Ce tribumal est pourtant “correctionnel”….

  7. http://www.leparisien.fr/societe/trouvez-vous-normal-qu-un-pere-de-famille-soit-condamne-pour-une-fessee-14-10-2013-3224993.php
    On constate la fracture entre le pays réel et le pays légal…
    Vivement la Libération !

  8. 100% d’accord avec Hergé. Il y a quelque chose de froid, de sadique et de pervers dans l’humiliation du déshabillage, qui n’a rien à voir avec la punition.

  9. Lorsque les pères s’habituent à laisser faire les enfants,
    lorsque les fils ne tiennent plus compte de leurs paroles,
    lorsque les maîtres tremblent devant leurs élèves et préfèrent les flatter,
    lorsque finalement les jeunes gens méprisent les lois, parce qu’ils ne reconnaissent plus au-dessus d’eux l’autorité de rien ni de personne,
    alors c’est là, en toute beauté et en toute jeunesse,
    LE DÉBUT DE LA TYRANNIE.
    Platon, République, VIII, 562b-563e.

  10. @jenifer “froid, sadique et pervers” c’est vous qui le dites.
    Dans des maisons où les enfants se promènent fréquemment tout nus, au contraire la nudité n’est pas perçue comme choquante et il n’y a rien de “pervers” à baisser le pantalon pour donner la fessée. Tout dépend de la manière dont vous considérez le corps de votre enfant. Si vous le voyez dès le petit âge comme hyper-sexualisé… c’est votre affaire. Mais je vous garantis que les papas qui autrefois comme aujourd’hui donnent des fessées déculottées n’ont rien derrière la tête si c’est cela que vous pensez.

  11. Les parents divorcés devraient être plus compréhensifs envers un enfant qui leur manque de respect, il s’agit souvent d’une réaction de l’enfant qui n’arrive pas à extérioriser sa souffrance, CAR LE DIVORCE EST SOURCE DE SOUFFRANCES POUR L’ENFANT, ce dont les parents devraient se souvenir.
    Or baisser la culotte d’un enfant de 9 ans pour le corriger de son manque de politesse n’est pas acceptable. Il y a là, de la part du père une volonté d’humilier ce jeune pour le contraindre.
    Ce n’est pas cela l’éducation.
    Il est bon d’opter pour une autre forme de punition après avoir tenté une conversation dans le calme.
    Cela dit, une petite tape sur le fessier pour des plus petits qui vous narguent ou qui n’obéissent pas remet vite de l’ordre dans les rapports entre enfants et adultes.
    Ce qui est injuste c’est de devoir verser une somme compensatoire à la mère… à quel titre ?

  12. C’est bien dommage que cette loi soit récente, car j’avais un beau père qui nous donnait des coups de ceinture et de martinet, partout sur le corps, sans nous prévenir. Nous étions un défouloir pour lui. Donc je suis contre toute fessée envers un enfant. Même si il n’a pas envie de vous dire bonjour il y a d’autres façons de punir un enfant. Son corps lui appartient, de plus les hommes ne se rendent pas compte de la force qu’ils ont quand ils tapent et cela peut partir vers un drame. Alors réfléchissez avant de taper. Le dialogue est une arme recommandée. Des enfants aussi souffrent des divorces ou de l’école etc……. J’ai trois enfants et 5 petits enfants jamais je n’ai porté la main sur eux. Même si des fois j’étais fatiguée ou énervée.
    [En l’occurrence, la proposition de loi interdisant la fessée n’a pas été votée. Les juges se sont simplement basés sur le fait qu’il s’agit d’une “violence”.
    L.T.]

  13. La citation de Platon faite par DUPORT est parfaitement adaptée.
    Devant le Tribunal pour enfants, les mêmes procureurs et juges font le reproche aux parents de ne pas mieux maitriser leurs enfants !
    En réalité, on est en pleine schizophrénie !!!
    On ne peut plus punir les enfants, puis, quand ils sont devenus de vrais sauvages, on se plaint qu’ils soient de l’impunité dont ils ont fait l’objet !

  14. @ODE
    Ce n’est pas ce que je pensais du tout. Je veux dire que la fessée est normalement quelque chose d’immédiat, une réaction à chaud, spontanée et symbolique, qui signifie qu’une limite a été franchie. Mise en scène avec une volonté d’humilier et de faire mal, elle est hautement condamnable.

  15. Je suis scandalisée par ce papa qui doit payer pour une fessée à son enfant. Mon papa m’en a donné rarement mais il avait raison et c’est pourquoi je ne lui en voulais pas.
    A présent on démissionne devant les enfants…..cela ne leur propose pas un bel avenir, ni aux parents et aux grands-parents.
    Ne vous plaignez plus que vos enfants vous montent au dessus de la tête, vous en verrez tous les dégâts…..

  16. La république a bien changé. Dans l’école laïque parisienne de mon enfance, le directeur donnait lui-même ce type de fessée aux plus récalcitrants, il appelait cela une “fessée d’honneur” (sic)
    Il y avait bien pire dans cette école publique (maintenant en pointe pour les “innovations” tordues); passons sur les coups de règles sur le bout des doigts devant être tenus serrés verticalement, mais je me souviens d’un instit sadique qui pour punir un élève (d’une dizaine d’années) le pris dans ses bras, ouvrit la fenêtre (nous étions au 2 ou 3ème étage) et le maintint sur le rebord en lui disant qu’il allait le jeter par la fenêtre…Je me souviens encore des cris de terreur du malheureux… Rien ne changea dans la carrière de ce hussard noir de la république (dont je pourrais citer le nom). C’était aussi cela l’École publique, vers 1949-50 !

  17. Une fessée n’a jamais fait de mal à personne. Mon père m’a donné des déculottées aussi longtemps qu’il le fallait. Deux l’année du bac où je la filais douce, et même la dernière quand j’étais en corniche. Evidemment c’était humiliant, c’est le but. Mais ça m’a remis les idées en place et je le en suis reconnaissant.

  18. 500 euros ….cela fait cher la fessée et cela explique la mansuétude de Mr Hollande vis à vis des incartades répétées de Mme Duflot !

  19. Ce qu’il faut : une bonne, magistrale et définitive fessée politique et nationale…

  20. @jenifer: d’accord, j’ai mal interprété “sadique et pervers”.

  21. @ julien | 15 oct 2013 20:45:12 :
    Ouais ! une pâtée, une torgnole, une raclée, une volée, une trempe, une rouste, une dérouillée, une rossée, une correction, une tannée, une rectification, une schlague… bref : une déculottée !

  22. Autant je ne suis pas opposée aux fessées (mesurées) vite oubliées par les enfants, autant je suis choqué à l’idée de baisser le pantalon d’un enfant qui plus est de 9 ans. Surtout à cet âge, cela est profondément blessant et humiliant dans sa dignité, sa pudeur et du coup beaucoup plus difficile à oublier. Pour le coup, j’ai envie de dire bien fait au père.

  23. Mais c’est précisément parce que c’est humiliant que ça marche, les fessées! Vous voulez pas aussi éviter de lui faire mal, au chérubin? Vous savez je me suis pris une correction quand j’avais deux fois son âge, le slip baissé jusqu’aux genoux. J’en rougis encore quand j’y repense mais trois mois plus tard je réussissais le concours de St Cyr, alors…

  24. Je suis entièrement opposé à l’usage des punitions corporelles, y compris la fessée. L’usage de la force à la place de la parole et au recours à l’intelligence de l’enfant… Mes parents ne m’ont jamais puni physiquement et j’ai fait de bonnes études, suis marié, heureux. À l’école j’ai reçu deux fessées, l’une en cm2, l’autre en 3e (13 ou 14 ans…!). J’en ai issu un dégoût absolu pour ces méthodes. Cela ne remplacera jamais une “explication” sérieuse, non-violente. Sans parler, outre la douleur insupportable de la punition, du fait pour un jeune garçon d’être humilié dans sa pudeur (oui, être déculotté est aussi “traumatisant” – sans exagérer non plus mais quand-même, surtout pour un garçon – que la correction elle-même). La parole, même forte, est bien plus efficace. Autorité, amour, et tendresse. Ni violence ni humiliation.

  25. J’ai du mal à entendre comment le fait de flanquer des claques sur les joues ou sur les fesses de quelqu’un peut constituer un message construit et intelligible…

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