Plus de 50 chasubles, des paperolles reliquaires uniques, pupitre d'autel à crémaillère, vitrine à cierges, des médaillons, des vierges, des christs, des ciboires et ostensoirs, calices, missels et tableaux religieux, tout y passe.
Art sacré aux enchères
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10 commentaires
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Calguès
Y aller… Acheter… et donner à des prêtres ou à des communautés religieuses…
AML
Mais qui met en vente ???
C.B.
Biens résultant de la spoliation du début du XXème siècle ou de celle de la fin du XVIIIème?
Aucune information sur le vendeur: l’état? l’évêché?
C’est aujourd’hui à Alençon, et visiblement, il y a des pays étrangers qui vont récupérer à moindre coût un joli patrimoine artistique (ce n’est pas encore Vinci, Véronèse, … mais pas si loin: “Très rare, un christ en ivoire d’après le fameux christ de Girardon exécuté en 1 683 pour Louis XIV. [époque XIXème] Il mesure 82 cm et sera mis à prix entre 10 000 et 15 000 €.”).
Le montant récupéré servira peut-être pour financer la construction de mosquées?
Photos et liste à télécharger sur
http://www.interencheres.com/ventes_aux_encheres/description_vente_aux_encheres_1clic.php?clef_etude=61001&clef_vente=201203240009
RAPPIN
Mais quelle est la provenance de ces objets?
Jean Theis
Quels seront les acheteurs et pour en faire quoi ?
senex
L’art sacré a souvent été mal traité par le clergé de France.Après la guerre de 14-18 des trains entiers de statues anciennes des églises et chapelles bretonnes ont été exportés.Car le gout était au style sulpicien en plâtre plus “moderne”.Et la démolition s’est poursuivie depuis l'”aggiornamento”…On m’a parlé d’un “homme de gauche” qui collectionnait calices et ciboires…Il a fallu l’intervention d’associations de laîcs pour préserver et restaurer le patrimoine. Par ,exemple Mr Keranforest qui a sauvé de la ruine beaucoup de chapelles et calvaires.
Jean-François Thomas s.j
Lorsque comme prêtre on désire acheter des objets liturgiques pour la célébration digne des sacrements, cela est presque impossible car les prix sont gonflés par la demande des collectionneurs… Et je suis surpris de constater que beaucoup de communautés religieuses qui ferment faute de vocations préfèrent vendre à des antiquaires plutôt que de distribuer à des prêtres qui continueraient à se servir de ces objets pour la divine liturgie.
Anne Françoise de Vignier
Une honte.Etonnement.Et tout est vendu…….sur ce site, il est indiqué que tout est terminé.
Comment éviter cela?
Décidément, on ne respecte plus rien.
Marie(pas mon homonyme)
Mon Père,
Donnez votre adresse au Salon Beige. Nous serons certainement nombreux à nous fédérer pour vous offrir des objets du culte dignes des mystères que vous célébrez.
A bientôt,je l’espère…
Jean-François Thomas s.j
Pour Marie:
Madame,
Merci beaucoup pour ce message et votre offre généreuse. Je n’ai pas mis mon message précédent pour quémander bien sûr, mais simplement pour rappeler à chacun, à chaque baptisé, qu’il est de notre ressort et de notre devoir, de sauver les objets sacrés du culte, parfois contre l’insouciance des clercs. Essayez de convaincre les prêtres ou les communautés religieuses qui ne veulent pas garder certains objets de ne pas les détruire et de ne pas les vendre mais de les donner à d’autres prêtres. Il était aussi de tradition autrefois d’offrir aux curés de paroisses, aux communautés religieuses des objets du culte pour de grandes occasions de la vie de l’Eglise ou pour des événements familiaux importants. Dommage que cette habitude ait pratiquement disparu.
Je suis à Paris, religieux, et je suis toujours intéressé à recevoir des objets liturgiques qui peuvent ainsi être sauvés (notamment des reliquaires). Mais autour de vous il y a sans doute aussi d’autres prêtres qui sont soucieux de cette conservation pour la dévotion de tous.Voici mon adresse électronique, au cas où:
[email protected]
Que Notre Dame vous garde et protège la France.