La présidente de l’Assemblée nationale, Mme Yaël Braun-Pivet, s’est dite “réservée” sur la pertinence de faire du scrutin proportionnel, cher au Premier ministre François Bayrou, un “sujet prioritaire”.
“Sur le fond, je pense qu’effectivement les députés devraient être élus à la proportionnelle et je suis plutôt pour une dose de proportionnelle et non pas une proportionnelle intégrale”. “Après, la question c’est : dans les temps qui sont les nôtres aujourd’hui, est-ce bien le sujet prioritaire que le Parlement doit examiner ? Et là, pour le coup, vous me permettrez d’être un peu plus réservée”. “Je regarde ce qui se passe et je me dis qu’aujourd’hui, le mode d’élection des parlementaires n’est pas nécessairement le premier texte que nous devons examiner à l’Assemblée nationale”, “il y en a bien d’autres qui concernent les Français directement”, comme “l’effort que nous devons avoir pour nous réarmer”, “l’accès aux soins”, “la simplification” ou encore “le narcotrafic qui gangrène nos villes”.
Oui il y a des textes urgent. On peut donc aussi laisser tomber la proposition de loi sur l’euthanasie…
AFumey
Dans les sujets prioritaires je verrais bien quelque chose comme “déterminer des modalités électorales pour que le résultat reflète avec le plus d’exactitude et sincérité possible le désir populaire” non?
Car concernant les (vrais) problèmes évoqués par cette dame, une assemblée qui ne remplit pas cette condition n’a guère de légitimité à trancher…
Hubert
“l’effort que nous devons avoir pour nous réarmer”
S’agit-il d’une allusion à l’imminence de l’effondrement économique ou à l’insécurité qui règne partout en France ? En tout cas elle a raison, chacun doit se préparer à se protéger lui-même !
Pitoune
Madame Braun-Pivet avoue que l’élection des députés ne concerne pas directement les Français. C’est malheureusement vrai quoiqu’on prétende qu’ils les représentent.
Gaudete
Se réarmer mais celui qui nous sert de président a déjà vendu en grande partie l’industrie d’armement aux américains, une bande de voyous qui font passer leur intérêt avant celui du pays