Cela se passe en Suisse : le Parlement du canton de Neuchâtel a adopté une loi qui permet aux pensionnaires des maisons de retraite et des institutions d’utilité publique, de recourir au suicide assisté.
Les personnes âgées, qui comprennent assez rapidement que l'on ne veut plus s'occuper d'elles, cèdent à la pression et demandent ainsi "en toute liberté" à être suicidées. C'est cela la nouvelle "dignité".
Exupéry
Vite, laissez la chambre pour quelqu’un qui sera en meilleure santé et qui demandera donc moins de présence et de service d’aide-soignante.
Comme disait de Dr Simon dans un rapport ministériel sous Pompidou : “La vie est un matériau qui se gère”, et qui se gère aussi pour une maximalisation du profit.
Le temps de vie des vieux c’est de l’argent en moins donc, dégagez !
MYRIA%
Seulement en Suisse?????
Nous avons des doutes….
C.Bouhier
J’étais bien jeune, mais je l’avais dit il y a 40 ans: ils ont voté l’avortement, ils auront l’euthanasie!
On l’a vu la semaine dernière en France où les maisons de retraite suite à la défection des collectivités locales qui n’ont plus un rond avec tous les assistés d’ici et surtout d’ailleurs, sont en situation difficiles.
Au delà de l’aspect “économique”, n’est-ce pas une forme de justice immanente??
Jeanne
Génial : la chef de service dit : “Il faut libérer la chambre 14″ et l’aide soignante se précipite auprès de la vieille dame : ” Aujourd’hui, l’activité anti vieillissement, c’est euthanasie, Mme Echenoz. On va vous préparer.”
Horreur absolue.
Anne
La réalité est beaucoup plus grave que cela. Il ne s’agit pas d’une loi qui PERMET aux pensionnaires d’avoir recours au suicide assisté, mais d’une loi qui OBLIGE les maisons de retraite à laisser l’association Exit (qui organise les suicides)oeuvrer dans leur établissement, et qui les oblige à lui fournir les locaux à cet effet.
voir l’article à ce lien :
http://www.rts.ch/info/regions/neuchatel/6277544-les-ems-neuchatelois-devront-accueillir-exit.html
Dans le canton de Vaud, une telle loi a aussi été adoptée. Elle précisait (je ne me souviens pas des termes exactes) que les établissements avaient l’interdiction de faire des pressions sur les patients (dans le sens de leur proposer une autre solution que le suicide!). La loi prétendait protéger par là les personnes vulnérables et influençables des abus… Des abus d’Exit? Non, des abus des directeurs d’établissements ou du personnel soignant qui auraient le mauvais goût de proposer une autre solution que le suicide!!!
LB
Heureusement il y a le secret bancaire. Quelle folie, pays suicidaires.
senex
Il y a l’holocauste des enfants à naître, maintenant c’est la shoah des vieux en commençant par les malades, puis les autres par étranglement des retraites.Cf Rapport Attali. Une loi est prévue pour interdire de garder chez soi un parent agé ou malade. à suivre
volatil
Pour paraphraser Audiard, la Suisse n’est pas un de mes pays préférés !
DUPORT
En Suisse les maisons de retraites deviennent des camps de la mort.
On les euthanasies en chambre à gaz ?
A ton prévu des crématoires à proximité ?
Pegase
Deux expériences, bien françaises celles-là…
A deux reprises, ma belle mère (Alzheimer en maison spécialisée)a été hospitalisée en urgence, la première fois à la suite d’une déshydratation, la seconde à la suite d’une chute.
Lorsque avec mon épouse nous sommes arrivés aux urgences, la première fois, le premier mot du médecin qui nous a reçu a été : “pas d’acharnement bien sûr ?”. Mon épouse, médecin, a aussitôt dit qu’elle voulait que l’on fasse tout ce qui était possible pour sauver sa mère.
La seconde fois, le médecin de garde aux urgences vient nous chercher dans la salle d’attente et nous dit “il faut que je vous parle, venez dans mon bureau…”. Nous craignons alors le pire. Lorsque nous sommes dans son bureau, après avoir fermé la porte elle nous dit également : “pas d’acharnement, je suppose, votre mère va très mal…”. Nous demandons alors à la voir. Accompagnés du médecin, nous arrivons à sa chambre et là, surprise : nous voyons ma belle-mère éclater de rire en nous voyant et nous parler…
Depuis, elle trotte, rit chaque fois que nous venons la visiter (presque chaque jour) dans sa maison de retraite. Même si la maladie l’atteint gravement, mon épouse, à chaque fois que nous lui rendons visite, me dit son bonheur d’avoir passé un instant avec sa mère, de la voir heureuse (inconsciente de son état mental) et se réjouit de ne pas avoir autorisé les médecins à la laisser mourir.